Deuxième semaine de grève de la faim pour des centaines de prisonniers palestiniens

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Deuxième semaine de grève de la faim pour des centaines de prisonniers palestiniens

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Manifestation à Jérusalem en soutien aux prisonniers palestiniens
Manifestation à Jérusalem en soutien aux prisonniers palestiniens
© Reuters - Ammar Awad

Difficile de savoir combien ils sont précisément (la bataille des chiffres fait rage), mais on estime qu'ils sont plus d'un millier à réclamer de meilleures conditions de détention

C'est un mouvement massif de grève de la faim dans les prisons israéliennes. Il est mené par les prisonniers palestiniens qui ont cessé de s’alimenter. La grève entre maintenant dans sa deuxième semaine, et la situation peut devenir préoccupante sur le plan médical pour les plus âgés et les plus fragiles. Les Palestiniens demandent des améliorations dans leurs conditions de détention, mais il n’y a pour l'instant pas d’ouverture.

Les détenus sont soutenus à l'extérieur de leur prison : à Ramallah par exemple, on trouve une grande tente avec des portrait, des drapeaux et des chaises en plastique sur lesquelles s’assoient les parents des détenus. C’est la face visible de cette grève de la faim, soutenue notamment par Khaled Shaban au nom de son frère emprisonné depuis 17 ans.

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C'est très important de retrouver d'autres familles, on a tous la même douleur.

La grève de la faim est un levier régulièrement utilisé par les détenus palestiniens. Il ont obtenu quelques victoires ces deux dernières années, dans des mouvement individuels qui ont duré plusieurs semaines. Pour Khadura Fares, qui dirige le club des prisonniers palestiniens (qui porte cette grève collective), c'est la seule méthode efficace.

Ce que l'on ne sait pas, c'est le temps que ça prendra. Il y a le risque qu'on ait des morts, il y a des gens âgés qui sont très malades. Mais c'est le seul moyen de pression sur Israël, pour essayer d'avoir un accord.

Les détenus demandent des améliorations dans le régime des visites, des études et sur le plan médical. Le mouvement a été lancé par le plus célèbre des prisonniers palestiniens, Marouane Barghouti. Il a lieu au moment où le président de l’autorité palestinienne prépare sa rencontre mercredi avec Donald Trump.