Energy Observer : un baptême parisien pour le navire sans voile et sans moteur

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Energy Observer : un baptême parisien pour le navire sans voile et sans moteur

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Le bateau Energy Observer exposé à Saint-Malo en avril 2017
Le bateau Energy Observer exposé à Saint-Malo en avril 2017
© Maxppp - Ouest France

Le navire, autonome et fonctionnant à l'hydrogène, est à Paris jusqu'au 16 juillet avant le lancement d'un tour du monde "propre", passant par une cinquantaine de pays.

C'est un peu le "Solar Impulse des mers", du nom de cet avion qui a bouclé un tour du monde en 2016 en n'utilisant que l'énergie solaire... Sauf qu' Energy Observer n'utilisera pas que le soleil pour se déplacer : il fonctionne également avec toutes sortes de nouvelles technologies de l'énergie, qui peuvent prendre le relais les uns des autres en cas de besoin. Le tout, sans jamais émettre le moindre gaz à effet de serre.

► SUR LE WEB | Le site officiel du projet Energy Observer

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Energy Observer est la deuxième vie d'un bateau de course construit en 1983 au Canada, et qui fut en son temps le premier à passer la barre symbolique des 500 milles en 24 heures. Débarrassé de voile (à l'exception d'un "kite", une aile volante de 50 mètres qui peut lui permettre d'utiliser le vent mais aussi de produire de l'énergie), il embarque désormais un mix énergétique lui permettant de se déplacer en toutes circonstances. Il est notamment le premier bateau capable de produire son propre hydrogène, à partir de l'eau de mer, et de l'utiliser ensuite pour ses voyages.

Un baptême et six ans de balade mondiale

Arrivé à Paris cette semaine, Energy Observer va d'abord être officiellement baptisé (sous le parrainage du nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot), présenté au public jusqu'au 16 juillet, avant de partir pour un long tour de monde de six ans, censé permettre de tester les différentes technologies sur le long terme et dans différentes situations. À la barre, un ancien coureur au large (Victorien Erussard) et un explorateur (Jérôme Delafosse), qui feront une centaine d'escales, via 50 pays, en passant notamment par "des capitales déjà engagées dans la transition énergétique, des îles totalement autonomes en énergie, ou des villes en plein essor économiques".

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De quoi rendre fier l'illustre aïeul de Energy Observer, PlanetSolar, le premier catamaran à faire le tour du monde uniquement à l'énergie solaire... C'était en 2012, et depuis PlanetSolar aussi a été "recyclé" en navire autonome (il embarque lui 500 m² de panneaux solaires).