Franck Riester : "Je n'ai pas le sentiment que l'on sous-investit dans l'audiovisuel public"

Publicité

Franck Riester : "Je n'ai pas le sentiment que l'on sous-investit dans l'audiovisuel public"

Le ministre de la Culture Franck Riester était l'invité de l'Instant M ce jeudi avec Sonia Devillers.
Le ministre de la Culture Franck Riester était l'invité de l'Instant M ce jeudi avec Sonia Devillers.
© Radio France - .

Dans l'Instant M ce jeudi, le ministre de la Culture a défendu l'effort financier réclamé à l'audiovisuel public. "Chacun doit faire un petit effort", a-t-il martelé, apportant son soutien à la direction de Radio France, après 63 jours de grève au sein de l'entreprise.

Invité de l'Instant M ce jeudi sur France Inter, après un mouvement de grève de 63 jours au sein de Radio France, le ministre de la Culture Franck Riester a affirmé son attachement à l'audiovisuel public tout en défendant les mesures d'économies réclamées par le gouvernement. "Arriver à 190 millions d'euros d'économies en quatre ans sur les 3,7 milliards que paient nos compatriotes pour tout l'audiovisuel public (...) est un effort soutenable", a-t-il estimé, rappelant que "de nombreuses institutions" ont vu elles aussi se réduire l'enveloppe allouée par l'État. "Chacun doit faire un petit effort".

"Je n'ai pas le sentiment qu'on sous-investit dans l'audiovisuel public", a également déclaré le ministre_. "On a un budget qui permet de gérer le quotidien d'émissions de service public et d'investir dans l'avenir". "Et s'il y a besoin d'investissements spécifiques importants, l'État est là",_ a-t-il poursuivi, avant de citer l'exemple des travaux de rénovation de la maison de la radio. 

Publicité
L’instant M
20 min

Visibilité financière "historique"

Interrogé sur son silence au cours du mouvement social à Radio France, Franck Riester a soutenu au contraire d'être exprimé "à de multiples reprises". Il a apporté son soutien à la direction, chargée d'organiser, avec les organisations syndicales, la prise en charge des économies réclamées par la tutelle. 

Aux yeux du ministre, l'audiovisuel public bénéficie aujourd'hui d'une visibilité financière "historique", sur quatre ans. "D'habitude, c'est d'année en année, on a l'épée de Damoclès de savoir ce que sera demain. Là, les choses sont claires", a-t-il insisté. 

Quant au calendrier du projet de loi de réforme de l'audiovisuel, Franck Riester prévoit un examen à l'Assemblée nationale à partir du 30 mars, après les débats sur la réforme des retraites, et une arrivée au Sénat à compter de la fin mai.

L'entretien complet à réécouter ici :