#FreeBritney : quand des fans se mobilisent pour délivrer Britney Spears de la tutelle de son père
Par Olivia CohenLe mouvement #FreeBritney, lancé par des fans persuadés que la chanteuse est prisonnière de son père, se mobilise depuis des années pour que la justice mette fin à la tutelle qui autorise Jamie Spears à gérer la fortune de la star. Une décision de justice pourrait faire évoluer les termes de l'accord ce jeudi.
Celle que le monde entier a découverte en jupe écossaise et tresses blondes dans le clip de son tube Baby one more time, vit depuis plus de 10 ans sous la tutelle de son père. Décision de taille prise au moment de la mauvaise passe de la chanteuse en 2008 et qui signifie que Jamie Spears peut gérer l'intégralité de sa fortune, voire... de sa vie ! En tout cas, c'est la théorie des fans de l'icône, à l'origine du hashtag #FreeBritney (ou #LibérezBritney en français).
Le mouvement a été mis sur pied pour inciter la justice américaine à révoquer la curatelle paternelle, afin que l'ex-enfant star, devenue quadra rangée, reprenne le contrôle de sa vie. Le hashtag #FreeBritney ou encore #freebritneyspears pullule sur les réseaux sociaux, repris par des anonymes qui s'émeuvent des conditions de vie supposées de la princesse en détresse, comme Rebecca : "Britney était la chanteuse de mon enfance. Elle devrait pouvoir être libre. Elle est enfermée dans une prison émotionnelle. Comment pouvons-nous laisser un tel abus se produire publiquement ? Imaginez ce qui se passe, une fois les portes closes. #freeebritneyspears"
Les termes de l'accord pourraient effectivement évoluer ce jeudi, à l'occasion d'une audience devant un tribunal californien sollicitée par la superstar de la pop. Britney Spears souhaiterait que soit nommé, à la place de son père, une tutrice professionnelle qui gère déjà ses affaires depuis un an, le géniteur souffrant de problèmes de santé. "Nous en sommes maintenant au point où la curatelle doit être considérablement modifiée afin de refléter les changements majeurs dans son mode de vie actuel", a écrit l'avocat dans des documents remis à la justice et dont la presse a pris connaissance l'été dernier.
"Peur de son père !"
Et c'est exactement ce que clament les adeptes de #FreeBritney : depuis les déboires de l'interprète de "Womanizer" (de ses cheveux tondus, aux coups de parapluie assénés à la voiture d'un paparazzi, en passant par un divorce et la perte de la garde de ces enfants), de l'eau a coulé sous les ponts. Britney va mieux, mène une existence discrète et alimente simplement ses comptes Instagram et Twitter en recettes et chorégraphies. Dans le tweet ci-dessous, la star confie "prendre le temps d'apprendre à être une personne normale", qui "aime profiter simplement des petites joies du quotidien".
Selon l'AFP, un avocat commis d'office aurait affirmé à une juge que sa cliente lui aurait confié "avoir peur de son père".
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La chanteuse est maintenue contre son gré dans l'accord de tutelle, affirment ses soutiens, qui s'emploient à décrypter les messages codés, émojis et autres tenues de la diva, perçus comme autant d'appels au secours. Quoique ne donnant pas sa version des faits, Britney leur a fait part de sa reconnaissance. Il n'en fallait pas plus pour que ces fans croient dur comme fer à la légitimité de leur combat, combat qualifié de théorie du complot par le père décrié Jamie Spears. Cela n'empêche pas les adeptes de #FreeBritney de manifester régulièrement, pancartes à la main, à chaque étape judiciaire du processus d'émancipation de la chanteuse.
Un documentaire sorti récemment et co-produit par le New York Times a même été consacré à ces justiciers auto-proclamés, et à la misogynie crasse dont a été victime l'icône hypersexualisée, comme le résume ce tweet du journal : "Britney Spears a été incapable de contrôler pleinement sa propre vie pendant plus d'une décennie en raison d'une décision de justice qui l'a placée sous curatelle. Découvrez comment les fans de la pop star essayent de "libérer Britney."
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