
A l’État Major de la Direction générale de la gendarmerie nationale, on démentait formellement les informations de Marianne ce matin.
La gendarmerie dément les informations publiées par l'hebdomadaire Marianne, selon lesquelles certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris ce samedi 8 décembre étaient "secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant. Un dispositif radical qui ne devait servir qu'en dernier recours".
La gendarmerie affirme qu'il n’y a pas de gaz incapacitant ou des gaz neuro-biologiques embarqués dans les VABG, les véhicules blindés à roues utilisés le week-end dernier à Paris sur la manifestation des "gilets jaunes".
Mais elle reconnait tout de même que chaque véhicule embarque un réservoir de gaz lacrymogène classique. Ce gaz peut être projeté du haut du blindé avec une lance à une densité et une force beaucoup plus élevées qu’une grenade lacrymogène ou une gazeuse manuelle. Ce type d'équipement est utilisé en cas d’attaque du blindé et peut effectivement projeter de la lacrymogène sur une superficie équivalente à un ou deux stades de football.
Cette arme de maintien de l’ordre est jugée essentielle pour une utilisation en zone gendarmerie habituelle en milieu rural et dans les départements d’outre-mer.