
L'Italo-Suisse, candidat soutenu par l'UEFA à défaut de Michel Platini, a été élu ce vendredi au second tour pour diriger l'organisation du football mondial. Il devance de peu le cheikh du Bahreïn Salman bin Ebrahim al Khalifa.
Avec 115 voix récoltées, il le bat de 27 voix. Les deux candidats sont loin devant le prince jordanien Ali bin al Hussein (4 voix) et le Français Jérôme Champagne (aucune voix). Il est aujourd'hui secrétaire général de l'UEFA, ce qui lui a assuré le soutien de l'instance européenne.
"Nous allons restaurer l'image de la FIFA" , a immédiatement assuré son nouveau patron. "Tout le monde doit être fier de la FIFA", ajoute-t-il.
Gianni Infantino aura fort à faire pour redorer l'image de la plus haute instance du football , en plein scandale de corruption qui a coûté sa place à Sepp Blatter, son prédécesseur, et sa candidature à Michel Platini, dont le nouveau leader était le numéro 2.
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Dans la matinée, la FIFA avait adopté à une très large majorité une série de réformes, les plus importantes en 112 ans d'existence de la fédération, afin de moraliser son fonctionnement alors qu'elle est ébranlée depuis plusieurs mois dans des scandales de corruption présumée.
Les délégués réunis en congrès se sont prononcés par 179 voix pour et 22 contre en faveur des mesureslimitant à trois le nombre de mandats de quatre années des dirigeants et organisant la publication de leurs revenus . Un nouveau secrétariat général, instance de direction de la FIFA, sera chargé de la gestion de tous les aspects financiers que doit traiter la fédération internationale.