Intrusion dans les bureaux de Benjamin Griveaux et d'autres ministères : que sait-on vraiment ?

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Intrusion dans les bureaux de Benjamin Griveaux et d'autres ministères : que sait-on vraiment ?

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La photo partagée sur Twitter par Raphaël Maillochon, journaliste référent police pour BFM TV
La photo partagée sur Twitter par Raphaël Maillochon, journaliste référent police pour BFM TV
- Raphael Maillochon / Capture

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle, non loin de l'Assemblée Nationale après une intrusion violente de gilets jaunes avec un engin de chantier dans la cour du ministère.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle, ainsi que son collaborateur, après une intrusion violente de gilets jaunes avec un engin de chantier dans la cour du ministère, selon ses propres termes. Une telle intrusion dans un ministère est très rare. La dernière en date remonte à 1999 avec le saccage par des agriculteurs du bureau de Dominique Voynet au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement.

Où ? 

Les bureaux de Benjamin Griveaux sont situés 101 rue de Grenelle, dans une prise à l'angle de la rue de Grenelle et la rue de Bellechasse. Le ministère des Relations avec le Parlement jouxtent ces bureaux, non loin de Matignon où siège le Premier ministre. 

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Qui ? 

Selon le porte-parole du gouvernement et son collaborateur, des personnes qui ont agi étaient en gilets jaunes et d'autres habillées de noir. Ils étaient une quinzaine.

Qu'ont-ils fait ? 

Ils sont défoncé le portail en bois de l'entrée du ministère, et ont pénétré dans la cour. C'est Benjamin Griveaux lui-même qui déclare : "Il y avait des gilets jaunes, des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue, et qui ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures".

Des manifestants ont vandalisé des voitures garées dans la cour sans entrer dans les locaux, avant de quitter le site. Les personnels présents ont été "mis en sécurité" et évacués.

Contrairement à ce qu'a dit le Parisien, et d'autres personnes sur Twitter, le porte-parole du gouvernement n'a pas confirmé qu'il y a eu d'autres tentatives d'intrusion dans d'autres ministères. 

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Quand ?

Il était environ 16h30 samedi.  

Benjamin Griveaux évacué de son bureau

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Le parquet de Paris a ouvert une enquête confiée au 3e district de police judiciaire, pour des faits de dégradations et d'intrusion dans les locaux du secrétariat d'Etat

La réaction de Benjamin Griveaux

"On autorise une manifestation et on voit qu'on s'en prend à des banques, à des commerces, et maintenant à un ministère. Il n'y a plus aucune espèce de limite", a dit à Reuters un membre de l'entourage de Benjamin Griveaux, "choqué qu'on casse ainsi ce qui nous appartient à tous".

"Ce n'est pas moi qui suis visé, c'est la République", par "ceux qui souhaitent l'insurrection, renverser le gouvernement", mais "la République tient debout" a t-il insisté. "C'est inacceptable et j'espère que les vidéos permettront d'identifier et de poursuivre les auteurs, et qu'ils seront très très durement condamnés. Ce qu'ils ont cassé aujourd'hui ce n'est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n'est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français", a-t-il souligné.