Investir le champ numérique, pari des politiques pour la future campagne présidentielle

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Investir le champ numérique, pari des politiques pour la future campagne présidentielle

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Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, lance son application. Objectif, structurer ses réseaux, et la campagne d'une éventuelle primaire. Auteur :
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, lance son application. Objectif, structurer ses réseaux, et la campagne d'une éventuelle primaire. Auteur :
© AFP - Loïc Venace

Alors que la crise sanitaire empêche les meetings, et que le nombre d’adhérents des partis politique baisse drastiquement, dans tous les camps, on réfléchit à comment investir davantage le champ numérique. Exemple avec le sénateur LR Bruno Retailleau qui lance sa propre application, baptisée sans ambiguïté, "2022".

Le sénateur LR Bruno Retailleau avait déjà son Podcast (9 épisodes en ligne), il a désormais son application. 

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Impliquer aussi davantage ses soutiens. Dès septembre, et une éventuelle campagne pour une primaire, ils pourront se servir de l'application pour créer et animer des comités locaux. Avec un aspect ludique : plus vous êtes impliqués, plus vous organisez d'action, plus vous gagnez des points. C'est ce qu'on appelle la gamification (ou ludification), l'utilisation du mécanisme du jeu. 

"Ça permet de mobiliser les troupes" explique l'entourage du sénateur.

Se tenir prêt, au cas où

L'équipe de Bruno Retailleau qui se projette loin, malgré les obstacles : une direction du parti hostile à ce candidat jugé trop conservateur, trop libéral... et des prétendants à la pelle. Un conseiller rétorque : "Nous notre but, c'est de se tenir prêt, au cas où. Ce genre d'outil, ça s'anticipe, on ne peut pas le créer au dernier moment."

Se tenir prêt donc et tenter de gagner en notoriété d'ici les régionales. Avant que les Bertrand, Pécresse, Wauquiez ne se lancent. Chez ces trois là, pas d'application en prévision, "ce serait comme créer sa chaîne télé plutôt que de faire un 20H" ironise un proche du patron d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, qui lui mise tout sur une présence accrue sur les grands réseaux sociaux, "là où les gens sont déjà". 

Quant à Xavier Bertrand, lui revisite le fonctionnement de sa Manufacture. Plus de réunions publiques pour le moment, mais des "webinaires", comme cette semaine sur le thème de la montagne.