Joan Baez : "J'ai été un peu vexée de ne pas recevoir de tweet de Donald Trump"

A l'aube d'une tournée d'adieu qui passera par l'Olympia Joan Baez est dans Boomerang. Elle y parle d'engagement, de révolution non-violente, de Donald Trump et de Barack Obama
Interrogée par Augustin Trapenard sur ce qu'est devenue la chanson contestataire et sur l'image de son pays dans l'Amérique de Donald Trump, Joan Baez n'est pas tendre :
Joan Baez évoque sa chanson, Nasty Man, dans laquelle elle épingle Donald Trump
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"Ceci est ma petite chanson sur un homme devenu méchant/méchant de la tête aux pieds". Voilà ce que dit Nasty Man une chanson dans laquelle Joan Baez invite le président des Etats-Unis à "s'excuser auprès de la Terre" et à "consulter un psy" pour ses "sérieux troubles psychologiques". Sans oublier de souligner sa tendance à abuser du tweet.
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J'ai été un peu vexée de ne pas recevoir de tweet de Donald Trump
Les Etats-Unis viennent de connaitre un nouvel épisode de 'mass shooting' dans un lycée de Parkland, en Floride. Le jeune homme qui a ouvert le feu a fait 17 victimes.
Lors d'un rassemblement contre les armes samedi en Floride, l'une des rescapée, Emma Gonzalez, a prononcé un discours vibrant et engagé.
Joan Baez, qui a toujours prôné la révolution non-violente a été touché par le discours de la jeune fille : "J'adorerais parler avec elle et lui présenter le concept de la non-violence avant que, peut-être, elle ne prenne le chemin d'une grande colère."
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"Ils disent que des lois de contrôle plus dures ne feront pas baisser la violence armée. Nous répondons : connerie ! Ils disent qu’un gentil avec une arme arrête un méchant avec une arme. Nous répondons : connerie ! Ils disent que les armes sont juste des outils comme les couteaux et sont aussi dangereux que les voitures. Nous répondons : connerie ! Ils disent qu’aucune loi n’aurait pu empêcher ces centaines de tragédies insensées. Nous répondons : connerie ! Ils disent que nous, les élèves, nous ne savons pas de quoi nous parlons, que nous sommes trop jeunes pour comprendre comme le gouvernement fonctionne. Nous répondons : connerie !» (Extrait du discours d'Emma Gonzalez)
En juin 2015, un jeune homme avait tué 9 personnes dans une église de Charleston, en Caroline du Sud. Cet acte d'un homme blanc contre une église chargée d'histoire, fréquentée par la communauté noire avait mis en lumière la violence raciste toujours très présente aux Etats-Unis.
Une église historique à plusieurs titre : elle abrite la plus vieille congrégation noire de la région et Martin Luther King y a prononcé un discours en 1962. Quelques jours plus tard, le président Obama, venu rendre hommage au victimes avait chanté, a capella, Amazing Grace
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Cette scène a inspiré une chanson à une jeune auteure-compositrice, Zoé Mulford, que chante aujourd'hui Joan Baez : "Aucun autre président n'aurait pu faire ça et ça a ému tout le monde"