L'affaire d'Aulnay-sous-Bois prend un tour politique

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L'affaire d'Aulnay-sous-Bois prend un tour politique

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François Hollande au chevet de Théo victime de graves violences policières à Aulnay-sous-bois
François Hollande au chevet de Théo victime de graves violences policières à Aulnay-sous-bois
- Elysée

Théo, 22 ans, est toujours hospitalisé après avoir subi de graves violences de la part de policiers à Aulnay. De leur coté, les politiques réagissent

La polémique devient-elle un enjeu de campagne ? Plusieurs candidats à l'élection présidentielle ont réagi, chacun à sa manière. Plus largement, l'affaire Théo divise les politiques. Si la majorité des candidats réclament une justice exemplaire, il y a aussi la crainte que la ville s'enflamme comme à Clichy-sous-Bois, en 2005 après la mort de Zyed et Bouna.

Hamon, Mélenchon, Poutou et Jadot dénoncent

Le candidat du PS Benoit Hamon évoque des violences inacceptables et appelle à "ne pas confondre le geste de quelques-uns avec le travail quotidien de milliers de policiers sur le terrain".

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Jean-Luc Mélenchon emboîte le pas et propose une plus longue et meilleure formation des policiers, un enseignement des "droits fondamentaux" et "des actes relevant de la torture".

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Très vite, le candidat du NPA Philippe Poutou évoque un "racisme policier". Idem pour l'écologiste Yannick Jadot, qui va jusqu'à faire le parallèle avec l'affaire Adama Traoré et ne s'étonne pas que ce soit "encore un jeune noir bousculé et violé".

►►► ECOUTER | Les détails avec Clara Lecocq Reale de France Inter

Les politiques s'emparent de l'affaire d'Aulnay-sous-Bois

1 min

Le FN divisé

La candidate du Front National, Marine Le Pen, a visité un commissariat de quartier au sud de Paris mardi. Auparavant, elle avait refusé d'exprimer de la compassion pour Théo. Elle s'est expliquée :

Mon principe de base, c’est d’abord : je soutiens les forces de police et de gendarmerie. Je pense qu’il ne faut pas les clouer au pilori.

Elle a condamné les incidents qui ont éclaté pour la troisième soirée consécutive mardi à Aulnay-sous-Bois. Louis Alliot est resté sur la même ligne, attendant les résultats de l'enquête.

En revanche, Nicolas Bay, député européen FN estime que "ce n'est pas une bavure. Ces faits s'ils sont confirmés sont graves et répréhensibles, et doivent faire l'objet de sanctions". Même son de cloche du coté de Florian Philippot, bras doit de Marine Le Pen, vice-président du FN, pour qui "si les faits sont avérés c'est terrible, c'est très grave, on parle de viol".

Silence radio pour certains

François Fillon, candidat LR à la présidentielle et Emmanuel Macron, candidat En Marche !, n'avaient toujours pas réagi à l'affaire ce mercredi.

Estrosi et Beschizza surprennent

Bruno Beschizza, maire LR d'Aulnay-sous-Bois, a très vite pris position en dénonçant les actes des quatre policiers. L'ex-policier s'est insurgé contre la requalification des faits en violences volontaires pour les quatre, et viol pour l'un des policiers, alors que la justice s'orientait au départ vers une mise en examen pour viol en réunion.

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►►► LIRE | Le maire ne comprend pas la requalification des faits

Le président LR de la région Paca Christian Estrosi s'est lui aussi positionné mercredi matin :

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Un des quatre policiers a été mis en examen pour viol et ses trois collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires ont été suspendus de leurs fonctions.

►►► ALLER PLUS LOIN | Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix Unité SGP police