L'été 2018 juste derrière 2003 en record de chaleur

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L'été 2018 juste derrière 2003 en record de chaleur

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La température des trois semaines qui nous séparent de la fin de l'été ne pourrait que difficilement changer la donne, même si nous avions un temps particulièrement extrême., souligne Météo France.
La température des trois semaines qui nous séparent de la fin de l'été ne pourrait que difficilement changer la donne, même si nous avions un temps particulièrement extrême., souligne Météo France.
© AFP - VALERY HACHE

La France a connu en juillet le troisième mois le plus chaud depuis plus d'un siècle et se dirige vers le second été le plus chaud depuis 1900.

"Cet été s'intercalera probablement au deuxième rang, entre 2003, en tête, et 2015 et 2017" écrivait Météo France ce lundi 13 août. L'été 2018 a en effet enregistré des vagues de chaleur successives et, bien qu'il ne soit pas encore terminé, il devrait être le deuxième été le plus chaud connu en France depuis 1900.

En France, la "normale" pour la température moyenne est de 19,9 degrés Celsius sur la période 1981-2010. L'été 2003, qui a marqué les esprits, culmine toujours en tête, avec une température moyenne de 23,1°C, soit 3,2 degrés de plus que la normale.

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Pour l'heure, la température moyenne calculée pour 2018, jusqu'au 12 août dernier, est de 22,1°C, soit 2,3 degrés de plus.

Canicule la plus forte depuis 2006

Après un mois de juin déjà chaud en moyenne sur la France, le mois de juillet s'est terminé par une importante vague de chaleur qui s'est poursuivie jusqu'au 8 août dernier. "Les températures ont localement dépassé les 40°C au plus chaud de l'épisode et des records de températures maximales ont été battus comme à Lille (37,6°C le 27 juillet) ou à Béziers (41,3°C le 4 août), écrit Météo France. Les nuits ont été particulièrement chaudes avec de nombreux records de températures minimales les plus chaudes, notamment à Lyon avec 25,7°C le 5 août et jusqu'à 30,3°C à Perpignan le 4 août."

© Visactu

Cette vague de chaleur a été la plus forte en France depuis 2006. Bien que plus courte qu'en 2006, elle se rapproche, en intensité, de celle connue en 2003 avec des conséquences sur les réserves en eau : "Au début de l'été les sols étaient encore humides sur la France en général mais certaines régions du Nord, du Nord-Est et la Haute-Savoie ont connu très peu de précipitations ces dernières semaines. Cette vague de chaleur a ainsi entraîné un assèchement des sols superficiels sur ces zones. La situation, sans être catastrophique, reste à surveiller les prochains mois."