L'université d'été du PS n'échauffera pas les esprits

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L'université d'été du PS n'échauffera pas les esprits

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS.
- Thomas Padilla

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, demande le report du regroupement de la "belle alliance populaire" prévu à Nantes en août, pour raisons de sécurité.

La "belle alliance populaire" n'a pas vraiment envie de se frotter à d'autres "mouvements populaires". Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu'il souhaitait "reporter, suspendre" l'université d'été du PS et de ses alliés, surnommée la "Belle alliance populaire" par ses organisateurs, prévue à Nantes en août, face au risque de violences liées à la contestation sociale.

"Je pense que devant les risques de violence à Nantes, ou dans tout autre endroit où se tiendrait l'université d'été de la Belle alliance populaire, il vaut mieux reporter, suspendre, l'université de cet été. C'est ce que je ferai comme proposition", a-t-il expliqué avant d’ajouter : "On en discutera pour trouver une autre date qui permette de faire les choses avec plus de sérénité", a ajouté le Premier secrétaire du PS sur France 3. Longtemps après la fin de l'épineux débat sur la Loi travail, par exemple.

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Pendant plus de 20 ans, le PS organisait son université d’été à La Rochelle. Cette année, elle devait se tenir pour la première fois à Nantes les 26, 27 et 28 août. "Je ne peux pas avoir demandé à la CGT de suspendre ses manifestations au vu des violences et moi-même maintenir l'université qui entraînera - j'en suis persuadé parce qu'on veut en découdre, c'est un des éléments de la situation politique actuelle - des violences, en faisant en sorte que les réunions ne se tiennent plus", soutient Cambadélis.