La chanteuse Aya Nakamura et son ex-compagnon jugés pour violences réciproques
Par Sophie Parmentier
La star et son ex-compagnon sont appelés à comparaître ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour violences par conjoint avec interruption temporaire de travail de moins de huit jours. Les faits qui leur sont reprochés remontent à l'été dernier.
Aya Nakamura s’apprête à sortir son nouvel album, qui tient en trois lettres “DNK”. Ce sont les trois consonnes de son vrai patronyme : Danioko. C’est sous ce nom d’état civil qu’elle fera parler d’elle aujourd’hui, non pas sur une scène, mais dans un prétoire. Car Aya Danioko, alias Aya Nakamura, la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, celle qui cumule les disques de diamant et compte des millions de fans, est appelée à comparaître devant un tribunal correctionnel, ce jeudi. Elle doit y être jugée avec son ex-compagnon, le producteur Vladimir Boudnikoff. Tous deux sont poursuivis pour violences par conjoint avec interruption temporaire de travail de moins de huit jours.
"Nous avons fait des bêtises, ce soir-là"
C’est dans la nuit du 6 au 7 août 2022 que la police débarque chez eux, à Rosny-sous-Bois, alors que le couple s’est disputé assez violemment. L’interprète de “Jolie nana” aurait claqué la porte, serait revenue avec des amies, son compagnon aurait brandi une arme. “Nous avons fait des bêtises, ce soir-là, et c’est la vie aussi. Mais je n’ai braqué personne. Avec aucune arme à feu. Sans poudre. Ni balle. Rien de grave. La femme que j’aime et moi-même allons très bien”, avait écrit Vladimir Boudnikoff sur Instagram, peu après.
Un message qu’Aya Nakamura avait très vite partagé, sans commentaire. Cette nuit d'août s’était terminée au commissariat, en garde-à-vue. Une garde-à-vue de quelques heures, pour lui et pour elle. Et à la fin, une convocation devant la justice pour chacun d’eux, pour “violences par conjoint avec incapacité temporaire de travail de moins de huit jours”.
Absents lors de leur première convocation par la justice
Ils avaient été convoqués une première fois en novembre dernier pour ce procès, mais ni elle, ni lui, ne s’étaient alors déplacés. Leurs avocats, Me Karim Sebihat et Me Cerasela Vlad avaient plaidé le renvoi, devant quelques groupies de la chanteuse franco-malienne de 27 ans, superstar mondiale depuis ses tubes planétaires “Djadja”, ou “Pookie”, dont Vladimir Boudnikoff, âgé de 34 ans, avait réalisé le clip. La vidéo culmine à 336 millions de vues sur YouTube depuis sa sortie en 2019.
Le couple, parents d'une petite fille d'un an, s’est séparé l’été dernier et ces violences pour lesquelles ils vont être jugés. Mais ils sont appelés à comparaître à la même barre, à partir de 13h, ce jeudi devant la 12e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny.