
Paris devient la capitale mondiale de l'Économie sociale et solidaire pendant tout le mois de novembre. Dès ce lundi, économistes et responsables politiques sont attendus pour valoriser les structures "créatrices d'emploi" et capable d'apporter une "réponse aux enjeux écologiques et sociaux" qui se créent chaque année.
Un millier de structures solidaires naissent à Paris chaque année, pour représenter 10% du PIB parisien. Alimentation, accueil des réfugiés, gestion des plastiques et Jeux olympiques seront donc à l'honneur dès l'ouverture du sommet à 9 heures ce lundi à Paris. Un sommet à l'initiative du prix Nobel de la Paix Mohammad Yunus, qui était samedi au micro d'Alexandra Bensaid dans On arrête pas l'éco.
Des entreprises qui pourraient exploser si les Français choisissaient plus souvent encore de placer leur épargne dans des Fonds solidaires. Sophie Des Mazery, directrice de Finansol, le collectif des auteurs de la finance solidaire, salue la part croissante d'épargne solidaire en France, avec un million d'épargnants français.
Mais elle demeure aujourd'hui dérisoire : "La finance solidaire, explique-t-elle au micro de Manuel Ruffez, représente aujourd'hui presque 10 milliards d'encours d'épargne soit 0,2% du patrimoine financier. Nous souhaitons atteindre le 1% solidaire d'ici 2025. "
La fin de l'ISF risque de freiner la progression de la finance solidaire
Pour encourager l'épargne solidaire, Sophie Des Mazery souhaite activer deux leviers. Le premier, c'est jouer sur la responsabilisation des épargnants : "Épargner solidaire permet de reprendre la responsabilité sur son argent en choisissant ce qui va être fait avec" rappelle la directrice de Finansol.
L'autre levier, c'est celui qui existait jusqu'à aujourd'hui avec l'ISF mais qui ne semble pas être reconduit dans la nouvelle mouture de l'impôts sur la fortune immobilière, au grand damn des acteurs de la finance solidaire.
Sophie Des Mazery sur la fin de l'ISF
41 sec