
Le rapport est rendu ce mercredi au ministre de l’Education nationale. Le travail a été mené par l'inspectrice Chantal Manes et le journaliste britannique Alex Taylor. L'apprentissage débute en CP depuis 2016.
Les élèves français ont un nombre d'heures de cours de langue plus élevé que dans la plupart des pays de l'OCDE : 54 heures par an en primaire et plus de 150 heures par an dans le second degré. Et pourtant la France se situe en bas du classement au niveau européen dans les évaluations des élèves. Sur quoi devrait être axé le rapport ?
Un rapport sur l'apprentissage des langues étrangères en France commandé notamment au journaliste franco-britannique Alex Taylor est remis ce mercredi au ministre de l'Education nationale.
La France fait encore partie des mauvais élèves en Europe pour l'apprentissage de l'anglais. Lors de la dernière enquête SurveyLang, réalisée en 2012 par la Commission européenne, 14% des élèves français avaient un bon niveau au collège, contre 82% des Suédois. Depuis, les derniers chiffres du ministère de l'Education ont montré une progression. Le niveau d'anglais est effectivement en nette hausse chez les élèves de troisième, avec sept points de plus en six ans.
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Le milieu social dont sont issus les élèves pèse toujours fortement sur leur maîtrise des langues étrangères. Les auteurs du rapport comptent donc insister sur l'intérêt de commencer les apprentissage très tôt, avant 11 ans, avec plus de moyens en école primaire. Et sur l'exemple de quelques écoles qui pratiquent déjà l'immersion totale, c'est-à-dire l'enseignement de certains cours, comme les mathématiques ou le sport, en anglais. L'Education nationale pourrait également avoir recours à davantage d'intervenants dont l'anglais est la langue maternelle. La formation des enseignants pourrait également comporter plus d'échanges internationaux.