Le PS veut éviter la crise
Quelques jours après l'affaire Cahuzac, dans la dernière ligne droite législative du projet de loi sur le mariage pour tous, le PS ouvre son Conseil national dans un climat de tension.

Trouvez le ton juste ! François Hollande aurait émis ce souhait auprès des socialistes avant le Conseil National ce samedi à Paris Voilà qui ressemble à une prière après dix jours calamiteux depuis l'Aveu rien ne va plus pour le pouvoir : le choc de moralisation ? un flop !pire : la gauche se déchire sur la publication des patrimoines des élus Au gouvernement, ça tire à hue et à dia, et la presse titre sur la faiblesse de l'exécutif Ne pas en rajouter ! sacré défi pour les socialistes , mais promis, ils vont essayer.
Les précisions de Nasser Madji
PS
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Le Mariage pour tous, dernière ligne droite
Le patron du Parti socialiste, Harlem Désir, a dénoncé le silence assourdissant de l'UMP au lendemain d'une manifestation spontanée de plusieurs milliers d'opposants au "mariage pour tous" dont les organisateurs ont fustigé "un déni de démocratie" et promis de nouvelles actions.
Quelque 2 300 opposants selon la police ont manifesté vendredi soir dans le quartier latin à Paris, quelques heures après l'adoption par le Sénat du projet de loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.
Selon la préfecture de police de Paris, 30 personnes ont été interpellées pour vérification d'identité et une a été placée en garde à vue pour "violences volontaires" entre manifestants.
La porte-parole du collectif "La manif pour tous" Frigide Barjot a dénoncé un "déni de démocratie" et a prévenu que le passage de cette loi "violente" provoquerait de la violence.
"Ces groupes fanatisés, ces groupes fascisants doivent être fermement condamnés", a réagi le Premier secrétaire du PS à son arrivée au Conseil national du PS qui se tient samedi à Paris.
"Je dénonce le silence assourdissant de l'UMP, du ëprésident de l'UMP M.Copé et la complicité et les termes inacceptables avec lesquels s'est exprimé M. Jacob qui a de fait semblé justifier de tels comportements", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué publié vendredi, le chef de file des députés UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob prévient que "le président de la République prend le risque d'une confrontation violente avec les Français" en bouleversant le calenderier parlementaire. Le texte, qui ne devait être rediscuté initialement que fin mai, sera examiné à l'Assemblée nationale en deuxième lecture dès mercredi prochain.
"J'appelle aujourd'hui la droite, l'opposition à montrer qu'elle a le sens des responsabilités républicaines et à se démarquer de la dérive radicale, extrémiste, violente, fascisante qui n'est pas digne du débat que nous devons avoir dans la règle", a déclaré Harlem Désir.