Les adhérents de Place publique choisissent de ne pas soutenir Anne Hidalgo

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Les adhérents de Place publique choisissent de ne pas soutenir Anne Hidalgo

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Raphaël Glucksmann, co-fondateur de Place publique.
Raphaël Glucksmann, co-fondateur de Place publique.
© AFP - Sameer Al-DOUMY

INFO FRANCE INTER – Les adhérents du parti Place publique, notamment fondé en 2018 par l'essayiste Raphaël Glucksmann, ont choisi via un vote interne de ne pas se ranger derrière une candidature à la présidentielle, y compris celle de la socialiste Anne Hidalgo.

Ils ne soutiendront personne, même pas Anne Hidalgo. Au terme d'un vote interne au parti Place publique, ses adhérents ont "largement" décidé de "ne soutenir aucune candidature spécifique" pour l'élection présidentielle, d'après les informations recueillies par France Inter. La formation politique de gauche, créé en 2018, avait organisé un vote sur deux jours, qui s'est achevé tard mardi soir. Elle ne soutiendra donc aucune candidature, y compris celle de la maire socialiste de Paris. 

En 2020, lors des élections municipales dans la capitale, Place publique avait également soutenu Anne Hidalgo plutôt que la candidature des écologistes. Lors des élections européennes de 2019, Place publique avait carrément été soutenu par le Parti socialiste pour conduire une liste de gauche. Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, et Anne Hidalgo sont aujourd'hui "bien remerciés" de ce choix, estime l'un des ténors du parti, Stéphane Le Foll, sur Twitter. "Ce choix était une erreur, je l'avais dit", poursuit-il. 

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Anne Hidalgo au plus bas dans les sondages

Anne Hidalgo, très basse dans les études d'opinion, créditée de moins de 3% d'intentions de vote, parfois même sous le communiste Fabien Roussel, a pourtant rapidement validé sa candidature auprès du Conseil constitutionnel, en disposant de plus d'un millier de parrainages. 

Ce n'est pas le cas des autres candidatures de gauche : au 15 février, Jean-Luc Mélenchon se limitait à 332 signatures, 450 pour l'écologiste Yannick Jadot et 492 pour le communiste Fabien Roussel. Mais la plus mal en point est la candidate surprise Christiane Taubira, qui ne bénéficie pour l'instant que de 73 signatures.