
La qualité de vie s'est dégradée pour les Franciliens en 2016, même si elle est encore très bonne. Principale préoccupation : la difficulté pour concilier vie perso et pro.
La qualité de vie au travail reste bonne pour la majorité des Français, mais elle a tendance à se dégrader en Île-de-France, selon une étude de la caisse de retraite complémentaire Malakoff Médéric publiée ce jeudi, avec une baisse de six points dans la région par rapport à 2015 et, surtout, elle se situe quatre points en-dessous du niveau national.
Difficultés pour concilier vie professionnelle et personnelle
40% des Franciliens ainsi interrogés estiment qu'ils rencontrent des difficultés à concilier travail et engagements personnels en 2016, soit quatre points de plus par rapport à la moyenne nationale. Des difficultés encore plus flagrantes pour les 30/39 ans : 50% d'entre eux sont concernés.
Principale raison : le temps pour aller au travail, plus long en Île-de-France. 57% des Franciliens passent plus d'une heure dans les transports chaque jour, contre 35% en moyenne nationale.
►►►En Ile-de-France, la galère d'une maman au quotidien : le reportage d'Élodie Forêt :
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L'ambiance de travail, critère essentiel
Cet équilibre entre vie professionnelle et personnelle n'est pourtant pas le critère le plus important pour jauger la qualité de vie au travail. Selon les personnes sondées, l'ambiance et les relations avec les collègues sont importants pour 51% des salariés (au niveau national, ce même critère est en tête pour 49% des personnes interrogées.
En deuxième place se situe la rémunération, importante pour 39% des Franciliens, à part quasi égale avec la reconnaissance de sa hiérarchie (38%) et l'équilibre entre vie personnelle et professionnelle (38%).

Cette qualité de vie a, toujours selon l'étude, une conséquence importante sur la santé des salariés, que ce soit en Île-de-France ou sur la totalité du pays : les 26% qui évaluent leur qualité de vie au travail comme très bonne sont 22% moins nombreux à avoir eu au moins un arrêt maladie dans l'année. Au contraire, les salariés qui passent plus d'une heure dans les transports sont 27% plus nombreux que les autres à avoir pris une journée d'absence non prévue dans l'année, si ce n'est plus.
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