Les parlements doivent entériner l'accord sur la Grèce

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Les parlements doivent entériner l'accord sur la Grèce

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L'Assemblée Nationale a adopté deux projets de loi relatifs à la transparence de la vie publique
L'Assemblée Nationale a adopté deux projets de loi relatifs à la transparence de la vie publique
© IP3 PRESS/MAXPPP

En France, les parlementaires français ont largement approuvé le plan d'aide à la Grèce obtenu lundi avec l'Eurogroupe. En Grèce, ils risquent d'être plus houleux, une semaine après le referendum qui a rejeté les mesures d'austérité.

Manuel Valls et Laurent Fabius étaient face, respectivement, aux députés et aux sénateurs français pour leur présenter l'accord décroché lundi, après d'âpres négociations. Les parlementaires l'ont largement approuvé : par 412 voix contre 69 à l'Assemblée nationale et 260 contre 23 au Sénat.

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Face aux députés, le Premier ministre Manuel Valls assume l'accord préparé avec la Grèce :

Manuel Valls assume l'accord avec la Grèce devant les députés

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En Grèce, débats agités et nouvelles manifestations

Alors qu'il a organisé un referendum sur les mesures d'austérité il y a dix jours, Alexis Tsipras doit désormais convaincre les parlementaires grecs d'accepter les conditions imposées par les créanciers, et notamment par les membres de l'Eurogroupe. Les débats risquent d'être très animés, puisque le peuple avait rejeté le plan à 61,3% et que le texte proposé n'en est pas très éloigné.

A Athènes, les explications d'Isabelle Labeyrie

Au Parlement, les débats sur l'accord avec les créanciers seront difficiles (Isabelle Labeyrie)

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Devant le Parlement, de nouvelles manifestations sont organisées. Et au sein du gouvernement, ce n'est pas moins compliqué. La ministre adjointe des Finances Nadia Valavani a présenté sa démission. Dans une lettre adressée à Alexis Tsipras, elle explique que les nouvelles mesures, "signées par nous-mêmes vont aggraver la situation d'un peuple épuisé et ce sera la pierre tombale (du parti) pendant plusieurs années". Comme elle, plusieurs députés du parti Syriza ont d'ores et déjà annoncé qu'il voteraient contre le texte.