
Yanik Lahens remporte le Prix Femina pour "Bain de lune", Zeruya Shalev le Femina étranger, et Paul Veyne le Femina essai. Pour franceinter.fr, la dessinatrice Claire Braud croque les lauréats et les jurés.
La dessinatrice Claire Braud était présente pour raconter à sa manière.

Cette année, les dames du Femina avaient élu domicile au Cercle du 33 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris pour décerner leur prix littéraire.
Le fastueux Crillon étant en travaux, la charia ayant été instituée à l'hôtel Meurice par la sultan de Brunei, le jury, présidé par Paula Jacques, était donc dans le faste du club parisien privé et historique de l'Union Interalliée.
Deux femmes tiennent donc le haut des récompenses. Une écrivaine haïtienne, Yanik Lahens, qui publie Bain de Lune chez Sabien Wespieser et Zeruya Shalev, pour "Ce qui reste de nos vies" chez Gallimard.
L'une raconte l'histoire de son peuple et convoque la magie à son secours, l'autre nous fait entrer dans l'enfer d'une famille.
Dans la catégorie Essai, c'est l'historien Paul Veyne qui l'emporte.
Paul Veyne , l’un des plus grands historiens français de l’Antiquité, livre une autobiographie pleine de vigueur**.**

Ce récit est aussi un hommage à sa femme, aujourd'hui disparue, qui l'a accompagné pendant plus de vingt ans.
Dans ce livre Paul Veyne raconte son histoire, celle d’un provençal attaché à ses racines et dont le génie réside aussi dans sa grande modestie.
Avec un regard empreint d'autodérision il conte sa vie, ses amours, son engagement politique et ses amitiés.
