Macron a eu Fillon au téléphone après les attaques de Beaune et le président l'a "désavoué", affirme Pécresse
Par La rédaction numérique de France InterInvitée de la matinale spéciale présidentielle mardi, la candidate LR Valérie Pécresse a affirmé qu'Emmanuel Macron avait eu François Fillon au téléphone et qu'il désavouait Clément Beaune sur ses attaques visant l'ancien Premier ministre.
François Fillon a appelé Emmanuel Macron après les attaques du secrétaire d'État aux Affaires européennes Clément Beaune le visant, d'après Valérie Pécresse. Invitée de la matinale spéciale présidentielle mardi, la candidate Les Républicains a affirmé que "François Fillon a appelé Emmanuel Macron pour s'étonner et s'indigner de ses propos et Emmanuel Macron a désavoué monsieur Beaune".
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Dimanche dernier, Clément Beaune a estimé que l'ex-Premier ministre François Fillon s'était fait "complice" de Vladimir Poutine en rejoignant un grand groupe privé russe et demandé à Valérie Pécresse de "clarifier" sa position à ce sujet. L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012) a rejoint le conseil d'administration du géant russe de la pétrochimie Sibur en décembre. Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l'un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine.
Contacté par France Inter, l'Elysée n'a pas souhaité réagir immédiatement.
Des "attaques purement politiciennes"
"Quand on est ancien Premier ministre, et j'ai du respect pour le Premier ministre qu'a été François Fillon, on se déshonore quand dans des moments (...) comme celui-ci on se met au service des intérêts financiers russes proches de l'Etat russe", a déclaré Clément Beaune dimanche. La candidate des Républicains, Valérie Pécresse, doit dire de "manière claire" ce qu'elle en pense, a-t-il insisté. "Est-ce quelle considère que c'est la bonne attitude à l'égard de la Russie ? C'est sympathique de parler russe dans les émissions mais il faut dire sur le fond ce qu'on pense", a-t-il dit en référence à la pratique du russe par la candidate LR.
En réaction, Valérie Pécresse s'est contentée de demander à la majorité de "faire preuve de dignité dans cette affaire" et de dénoncer des "attaques purement politiciennes".
"Madame Pécresse a quelques difficultés avec les faits"
Interrogé par France Inter sur cet échange, François Fillon nous a répondu: "je ne divulgue jamais mes conversations avec le président de la République".
Mercredi matin, invité de France Inter, le principal concerné, Clément Beaune s'est défendu. "Non", il n'y a pas eu de rappel à l'ordre affirme le Secrétaire d'état, avant de contre-attaquer. "Je crois que Madame Pécresse a quelques difficultés avec les chiffres ou les faits. Ce n'est pas la réalité (...) ce n'est pas exact." Il ajoute également, que "quand on est candidat à l'élection présidentielle, je pense qu'il y a un peu d'élégance républicaine qui existe à ne pas faire état de discussions du président de la République ou de l'ancien Premier ministre."
Clément Beaune dit d'ailleurs "assumer" ses propos de dimanche dernier mais ne pas vouloir "polémiquer".
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