Mandela, Springbok
18 ans après, le symbole est toujours présent. Mandela, revêtu du maillot de l'équipe d'Afrique du sud de rugby remet à François Pienaar, le capitaine, sa première coupe du monde. L'histoire des deux hommes est racontée dans le film Invictus.
Afrique du Sud - Nouvelle-Zélande, le 24 juin 1995, nous sommes dans les arrêts de jeu. Joël Stransky tente un drop. Le ballon passe entre les poteaux, l'Afrique du Sud est championne du monde pour la première fois de son histoire. Quatre ans après la fin de l'apartheid, le premier président noir, Nelson Mandela remet le trophée au capitaine blanc des Springbox, François Pienaar.
L'équipe d'Afrique du Sud était un symbole de la puissance des blancs en Afrique du Sud. Neslon Mandela a raconté dans ses mémoires que les prisonniers politiques étaient farouchement opposés aux Springbox et soutenaient systématiquement les équipes adverses.
Le jour de la finale, le public est composé essentiellement de blancs. Président depuis un an, Mandela ne fait pas l'unanimité chez les Afrikaners qui le considèrent pour certains encore comme un terroriste susceptible de supprimer leurs privilèges.
Le président a détesté pendant des années le maillot vert des Springbox. Le jour de la finale, il descend su la pelouse, maillot sur le dos. Il s'adresse alors au capitaine François Pienaar :
François, merci pour ce que vous avez fait pour le pays
- Non, Monsieur le Président, merci pour ce que vous avez fait
Un film de Clint Eastwood, "Invictus", a construit le mythe de la relation entre les deux hommes. Extrait de la scène finale :
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