Nouveaux reproches de la commission européenne à la France

Après EDF la semaine dernière, la Commission européenne s'attaque cette fois aux aides dont Ryanair et Transavia ont bénéficié pour s'installer dans plusieurs aéroports français, et que Bruxelles reproche à la France de ne pas avoir récupéré.
Ryanair et sa filiale Airport Marketing Services ont bénéficié d'aides sur les aéroports de Pau, de Nîmes et d'Angoulême. Transavia, filiale à bas coûts du groupe Air France-KLM, en a bénéficié à l'aéroport de Pau.
La commission explique dans son communiqué :
Grâce à divers arrangements contractuels et commerciaux, ces compagnies aériennes payaient des montants inférieurs aux surcoûts liés à leur présence dans l'aéroport et bénéficiaient de ce fait d'un avantage économique injustifié, qui doit être récupéré.
Ces aides, qui se montent à 10 millions d'euro, représentent pour Bruxelles, une distorition des règles de concurrence. Et comme la France n'a pas récupéré ces aides dans le délai imparti de quatre mois, la Commission européenne a même traduit la France devant la Cour de justice de l'Union européenne.