
Le président américain est attendu ce mardi soir à Bruxelles pour démarrer une tournée européenne de six jours.
Sommet de l'OTAN
Les 11 et 12 juillet à Bruxelles se tiendra le 26 ème sommet de l'OTAN en présence de Donald Trump.
A l'ordre du jour :
- Le renforcement de la présence militaire dans les pays baltes
- La coopération avec l'UE
- La modernisation des structures de commandement
- Le partage des capacités et des contributions
- La dissuasion et la projection de la stabilité
Avant ce sommet, dans une lettre comminatoire, Donald Trump a invité ses partenaires européens à respecter leurs engagements de dépenser 2% de leur PIB pour financer leur défense.
Londres
Le Président américain se rend ensuite à Londres pour la première fois depuis son élection où il s'entretiendra avec la Première ministre Theresa May, avec qui il sera notamment question du Brexit.
Il doit également rencontrer la reine Elizabeth II.
En marge de sa visite, des militants anti-Trump ont prévu de faire voler au dessus de Londres une ballon dirigeable géant représentant un Donald Trump en couche-culotte baptisé "Trump Baby" (à proximité du Parlement entre 10h30 et 13h30). Ils ont finalement obtenu de la mairie de Londres qu'elle ne s'oppose pas à l'initiative.
Un sommet avec Poutine à Helsinki
Le 16 juillet à Helsinki, en Finlande aura lieu le premier sommet bilatéral entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Objectif : apaiser les relations qui n'ont jamais été aussi tendues entre les deux pays depuis la guerre froide : le conflit en Syrie, l'Ukraine et les soupçons d'ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016. Vient s'ajouter plus récemment l'empoisonnement en Grande-Bretagne de l'ex-espion russe Sergueï Skripal, à l'origine d'une vague historique d'expulsions de diplomates, y compris américains.
En revanche, la Crimée ne constitue pas un sujet de discussion pour le sommet a averti le Kremlin :
Le président russe l'a déclaré plusieurs fois et il l'a expliqué à ses interlocuteurs: la question de la Crimée ne peut pas et ne sera jamais à l'ordre du jour car la Crimée est une partie inaliénable de la Russie
Le rattachement en mars 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, à l'issue d'un référendum jugé illégal par l'Ukraine et les Occidentaux, avait été dénoncé par les Etats-Unis de Barack Obama, qui avait adopté plusieurs trains de sanctions contre la Russie
Donald Trump avait laissé planer le doute sur la position des États-Unis sur la Crimée, n'excluant pas clairement de reconnaître l'annexion de cette dernière par la Russie.
La dernière rencontre du président américain avec Vladimir Poutine a eu lieu en novembre au Vietnam, en marge d'un sommet Asie-Pacifique.
Croyez-moi, tout va bien se passer! a affirmé Trump lors d'un meeting de campagne devant ses partisans à Great Falls, dans le Montana.
Serai-je prêt ? Totalement prêt. Je me suis préparé toute ma vie pour ce genre de truc a-t-il ajouté avant de dénoncer une nouvelle fois la "malhonnêteté" des journalistes.
Je pourrais même finir par avoir une bonne relation avec Vladimir Poutine a ajouté M. Trump, dont le mandat est toujours empoisonné par l'enquête sur l'ingérence russe dans son élection.
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