Nucléaire iranien : l'accord qui se fait attendre

C'est en principe ce mardi que les négociations sur le nucléaire iranien doivent se terminer. Après 12 ans de pourparlers, un accord pourrait donc intervenir à Vienne entre les représentants de l'Iran et des grandes puissances du groupe P5+1 (USA, Chine, France, Russie, Grande-Bretagne et Allemagne).
Hier, pour la première fois depuis 10 jours, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif s'est joint à ses homologues pour une séance plénière à Vienne. La présence simultanée de tous les repsonsables laisse entrevoir la possibilité d'un accord, même si, à de nombreuses reprises déjà, cet espoir a été déçu.
Au-delà de la négociation sur le nucléaire de Vienne, c'est aussi la fin du mandat du président Hassan Rohani qui est en jeu. Les explications de Christian Chesnot
Hassan Rohani joue son mandat
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Du coté iranien, on réclame toujours que la levée des sanctions économiques qui frappent le pays soit très rapide après la conclusion d'un éventuel accord. Le groupe P+5 propose que cette levée soit progressive, et surtout, réversible, en fonction du contrôle des engagements iraniens. L'AIEA, A gence internationale de l'énergie atomique, devra s'assurer que le programme nucléaire iranien n'aura pas de dimension militaire. Le responsable japonais de cette agence de l'ONU était la semaine dernière à Téhéran. Yukiya Amano a rencontré le président Rohani et a fait état de "progrès" dans la discussion.