Les deux réponses sont au coude à coude, selon un sondage réalisé par l'institut Alco, et près de 12 % des Grecs sont encore indécis. Après Alexis Tsipras mercredi, c'est le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker qui doit s'exprimer dans la journée.
Rarement le résultat d'un référendum dans un pays européen aura autant exacerbé les passions. En fait, il fait jeu égal avec les débats passionnés autour de celui de 2005 dans toute l'Europe : c'est dire si l'enjeu est important, et si le moindre chiffre ou le moindre indice est impitoyablement décortiqué par les soutiens et les opposants d'Alexis Tsipras.
Cette fois, c'est un sondage réalisé par un institut respecté (et publié par un journal possédé par l'une des plus grandes familles de Grèce) qui relance le débat. Il donne une très légère avance au "oui" à l'accord avec les créanciers européens (44,8 % contre 43,4 % pour le "non" défendu par le Premier ministre). Difficile d'en tirer une tendance réelle, mais ces chiffres prouvent tout de même que le combat n'est pas gagné d'avance pour aucun des deux camps.
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Le sondage montre aussi que 74% des Grecs interrogés souhaitent le maintien de leur pays dans la zone euro, contre 15% qui réclament le rétablissement d'une "monnaie nationale" et 11% qui ne se prononcent pas.
Dans la journée, Jean-Claude Juncker doit donner une conférence de presse en marge d'une visite au Premier ministre luxembourgeois.