
Depuis le début de la procédure de Parcoursup, les réponses continuent à arriver dans les boîtes mail des candidats. Les trois quart des candidats ont reçu au moins une proposition d'admission, mais des dizaines de milliers de lycéens préparent les épreuves du bac sans savoir où ils étudieront l'an prochain.
Le ministère de l'Éducation publie chaque jour les chiffres actualisés. Plus de 600 000 sur 800 000 candidats ont au moins un vœu accepté dans Parcoursup. C'est plus que ce que le ministère prévoyait, il avait tablé sur deux tiers au moment du bac.
"Si j'ai le bac mais pas de place en fac, je fais quoi ?"
Mais pour les candidats en attente, l'incertitude est de plus en plus difficile à l'approche du bac dans une douzaine de jours, comme l'explique une lycéenne qui stresse : "Parcoursup c'était censé ne pas nous décourager avant le bac, parce que l'année dernière il y avait eu des réponses qui avaient démotivé les gens quand ils passaient leurs d'épreuves. Mais là je trouve encore pire d'être en attente, de ne pas savoir."
Quand un lycéen accepte définitivement une place, il en libère d'autres
L'angoisse est compréhensible, répond Jérôme Teillard, le chef de projet en charge de Parcoursup au ministère de l'Enseignement supérieur, mais les choses avancent selon lui : "170 000 candidats sont en attente d'une proposition. Pour mémoire, quand on a commencé au 22 mai, ils étaient 344 000, donc on voit que ça a très largement réduit et c'est le principe du processus de convergence. Les candidats ont leur a laissé la possibilité de garder des vœux en attente lorsqu'ils choisissaient un veux, mais qu'ils en avaient un autre préféré. Et puis certains candidats ont déjà eu complètement leurs propositions. Ils sont déjà plus de 276 000 à avoir fait ce choix définitif. Ces choix ou ces renoncements contribuent à libérer des places pour d'autres qui reçoivent alors des propositions." Mais plus inquiétant, plus de 30 000 candidats n'ont reçu que des réponses négatives, sur des formations sélectives. Certains ont déjà demandé à être suivis par les commissions mises en place par les recteurs pour leur trouver des solutions.