Philippe Rochot : retour sur 40 ans de reportages

Philippe Rochot : retour sur 40 ans de reportages
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Philippe Rochot Gansu Xiahe Islam Tibet oct 06
Philippe Rochot Gansu Xiahe Islam Tibet oct 06
© Philippe Rochot

… L’intervention militaire turque à Chypre en 1974 ?... Il était là.… Le déclenchement de la guerre civile libanaise en 1975 ?... Encore là.… La révolution iranienne en 1979 ?... Toujours là.

La guerre soviéto-afghane ; les 8 ans de conflit entre l’Irak et l’Iran ; la chute du Mur de Berlin :… il était là pour voir et témoigner.

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Si le fait d’être là lorsque l’histoire s’écrit peut être considéré comme un marqueur du talent journalistique, mon invité (Prix Albert-Londres audiovisuel en 1986) est vraiment très talentueux.

Ceux qui le côtoient ou l’ont côtoyé tant amicalement que professionnellement ont rarement rencontré un grand reporter aussi humble, presque effacé, si respectueux des autres. Je le dis au risque de blesser sa modestie.

Au cours de sa longue carrière, ce polyglotte féru de géopolitique a été correspondant – (de France Inter d’abord, puis d’Antenne 2 et de France 2)- à Rome, à Beyrouth, à Bonn, à Berlin, à Pékin. En plus du français, il parle et comprend l’anglais, l’allemand, l’italien. Il s’excuserait presque de ne pas maîtriser parfaitement l’arabe et le mandarin.

Que dire encore de Philippe ROCHOT ? Qu'il fut otage au Liban pendant 105 jours en 1986, et qu'il rêvait, quand il était étudiant en journalisme, de se lancer dans le photoreportage. Vocation contrariée ? Peut-être pas. En travaillant pour la radio puis pour la télévision, il n'a jamais cessé de prendre des photos, ce qui lui permet à présent d'exposer les temps forts de sa longue et exaltante vie de grand reporter.

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