1923 - Germaine Berton : l’anarchiste qui tua pour venger Jaurès

17/12/23, procès [de] Germaine Berton : [photographie de presse]
17/12/23, procès [de] Germaine Berton : [photographie de presse] - Agence Rol GALLICA
17/12/23, procès [de] Germaine Berton : [photographie de presse] - Agence Rol GALLICA
17/12/23, procès [de] Germaine Berton : [photographie de presse] - Agence Rol GALLICA
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Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, second volet de notre série "Mémoire de crime" avec l'affaire Berton. Invité l’historien Francis Démier qui a publié deux articles autour de cette affaire dans une publication des Archives de Paris, intitulée “Germaine Berton anarchiste et meurtrière ”.

Avec
  • Françis Démier Professeur d’Histoire contemporaine à l'université de Paris X Nanterre

Pour ouvrir cette émission, deux questions : Y-a-t-il un âge pour devenir assassin ? La justice peut-elle absoudre un crime au nom d’une cause ? 

Germaine Berton n’avait pas vingt ans quand elle tua un homme. 

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Ce ne fut ni le fruit du hasard, ni celui de la fièvre. 

Elle n’a eu aucun regret, aucune excuse. 

Elle n’a pourtant pas été condamnée pour ce sang versé.

Pourquoi ?

C’était en 1923. C’était le temps du Cartel des Gauches et du Bloc National, de Blum et de Maurras, de Lénine et de la Révolution, des Anarchistes et des Camelots du Roi. Durant ces années-là, aux lendemains du chaos des tranchées, deux vies totalement opposées vont se retrouver comme liées : celle de Germaine Berton, une jeune anarchiste, et celle de Léon Daudet, monarchiste nationaliste de 35 ans son aîné.

Pour raconter cette histoire, nous nous sommes plongés dans les archives de la presse de l'époque accessibles, pour nous comme pour vous, sur le site Retronews de la BNF, notre partenaire. 

Tout au long du récit, vous entendrez donc des extraits de journaux de l’époque mais également les confidences que Germaine Berton a faites à un journaliste américain du New York World, Katelyn Tuohy. Confidences dont les Archives de Paris ont gardé la trace. Ici, les mots de Germaine Berton sont portés par la comédienne Lucie Digout.

Invité Francis Démier

Pour revenir sur cette affaire symbolique de la France de l’entre-deux-guerres, nous recevrons en seconde partie l’historien Francis Démier qui a publié deux articles autour de l’histoire de Germaine Berton dans une publication des Archives de Paris, intitulés “Germaine Berton anarchiste et meurtrière 2014) 

Francis DEMIER
Francis DEMIER
© Radio France - Valérie Priolet

Ressources complémentaires 

Programmation musicale : 

  • Georges BRASSENS : Mourir pour des idées
  • Léo FERRE : L'adieu
  • Jacques BREL : Jaurès

Vous pouvez ré/écouter le premier volet de la série Mémoire du crime avec l'étrangleur Guyot ici