

Aujourd’hui dans « Affaires sensibles » un classique de l’histoire du cinéma « Les dents de la mer ». Eté 1975. Amity, petite station balnéaire de la côte est des Etats-Unis et soudain, l’horreur...
Venant des tréfonds de l’Océan, un requin géant commence à dévorer des baigneurs insouciants les uns après les autres. Le shérif local, un biologiste marin et un chasseur de squales se liguent pour tenter de mettre hors d’état de nuire cette bête féroce. A l’arrivée un film qui a terrifié des millions de spectateurs dans le monde. Mais à quel prix ? Celui d’un tournage qui a failli tourner au fiasco total.
« Truffaut disait que tourner un film, c’est comme monter dans une diligence. Au début, on espère faire un agréable voyage, au bout d’un certain temps, on prie simplement le ciel d’arriver à bon port. On ne peut pas mieux qualifier l’aventure des Dents de la mer » a dit un jour Steven Spielberg.
Cette métaphore du réalisateur français François Truffaut sied particulièrement bien au tournage homérique des Dents de la mer, troisième film de Spielberg et mètre étalon de l’épouvante moderne. Un succès colossal pour un film qui faillit ne pas voir le jour. Un requin artificiel qui ne voulait pas fonctionner, un budget revu à la hausse toutes les semaines, un tournage qui s’est éternisé et une ambiance qui s’est peu à peu détériorée sur le plateau. Retour sur un défi maritime qui est passé à deux doigts du naufrage.
Un récit documentaire de Vincent Lebrun
Lectures : Philippe Pierrard, Aurélien Labruyère, Eric Hauswald
Invité :
Gaël Golhen, rédacteur en chef du magazine Première
Programmation musicale :
MORPHINE Sharks (1995)
Gruff RHYS Shark ridden waters - radio edit (2010)
CHIEN NOIR Echappées belles (2022)
L'équipe

