1967, Marcello Mastroianni et Bernard Blier sur le tournage de "L'Etranger" de Luchino Visconti, adapté du roman de Camus

Camus L’Étranger

1967, Marcello Mastroianni et Bernard Blier sur le tournage de "L'Etranger" de Luchino Visconti, adapté du roman de Camus ©AFP - Reporters Associati & Archivi / Leemage

Résumé

Aujourd'hui dans Affaires Sensibles : Albert Camus, Intellectuel et résistant, ami puis adversaire de Jean-Paul Sartre, Prix Nobel de littérature en 1957... mais pied-noir. Un homme qui, à l’image de son récit, renvoie aux temps difficiles de l’Algérie française, ce passé « qui ne passe pas ».

Dans "L'Etranger", aussi bien le style employé que son histoire - qui agit comme un symptôme de la grande Histoire - tout est sensible. Étonnant, admirable, et vicié. Un livre en deux parties égales, structurées par 3 morts : celle de la mère, celle de l’Arabe, et celle de Meursault, l’anti-héros. Une vraie œuvre à tiroirs !

Alors comment comprendre la fascination, qu’aujourd’hui encore, il provoque ? Pourquoi, et dans quel but Albert Camus a-t-il écrit ce livre ? Qui, rappelons-le, a été traduit en 68 langues, et demeure le 3ème roman francophone le plus lu au monde.

Un récit documentaire de Sophie Bober

Invité :

Jacques Ferrandez, auteur, illustrateur (et jazzman). Il est lui aussi d’origine pied-noir, de ce même quartier de Belcourt où a grandi Albert Camus. Et il est l’auteur des Carnets d’Orient, de Retour à Alger, (Castermann, 2006), mais aussi d’une revisitation de L’Étranger, publié en 2013 chez Gallimard.