
« D es scènes dignes d’un film de guerre » : voilà comment les riverains parlent encore aujourd’hui des faits qui se sont déroulés il y a près de 12 ans, par une nuit de printemps, aux abords du deuxième plus grand centre pénitencier de France, situé à quelques kilomètres seulement du centre de Paris.
En effet, ce soir-là, grâce à plusieurs complices, Antonio Ferrara, un détenu fiché au grand banditisme, se faisait la belle en sortant par la grande porte de l’établissement pénitentiaire. Ce soir-là, pour la première fois, on braquait une prison comme on braquerait un fourgon de transport de fonds, c’est à dire en entrant à l’intérieur à grands coups d’explosifs, de lance-roquettes et de fusils mitrailleurs !
Pour l’État qui a toujours fait de la justice le troisième pilier inaliénable de son pouvoir, le pied de nez est immense ! Aussi, par effet domino, « l’Affaire Ferrara » va aller jusqu’à remettre en cause la politique d’encadrement des détenus et l’organisation même du système pénitentiaire. Dans le même temps, la police lance la chasse à « l’ennemi public n°2 »… Et quatre mois plus tard, les policiers l’interpelleront en plein cœur de Paris. Pour Antonio Ferrara, « Le roi de la belle », retour à la case prison.
Invitée
Notre invité pour revenir sur ces évènements est l'ancienne journaliste de Libération , Patricia Tourancheau , aujourd’hui journaliste indépendante. Elle a couvert pour le quotidien toute l’affaire de ses débuts explosifs jusqu’à son retentissant dénouement judiciaire.
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