Les disparues de la gare de Perpignan

France Inter
Publicité

Aujourd’hui dans Affaires Sensibles , les disparitions de la gare de Perpignan.

Les disparues de Perpigan
Les disparues de Perpigan
© MaxPPP

Le « Centre du monde », c’est ainsi que le peintre surré aliste Salvador Dali d écrivait ce lieu. Une gare o ù il s’arrêtait souvent lors de ses allers-retours entre sa ville de Cadaquès, en Catalogne, et Paris. Le soleil, la lumière, le bâtiment de briques rouges, tout cela l’inspirait. Si bien qu’il en peint une toile intitulée La Gare de Perpignan . La mairie a même fini par baptiser l'édifice du nom de l’artiste.

Publicité

Mais de 1995 à 2001, le « Centre du monde » justement, devient le théâtre d’une série de disparitions et de meurtres. Pendant six ans, à intervalles r éguliers, quatre jeunes filles disparaissent à proximité de ce lieu : elles s’appelaient Tatiana, Mokhtaria, Marie-Hélène et Fatima. Elles étaient tous les quatre jeunes, brunes et belles. Trois d’entre elles seront retrouvées mortes, quelques jours après leur disparition, dans d’atroces conditions. Et immédiatement, plane sur la ville de la Perpignan le spectre d’un tueur en série.

De leur côté, les enquêteurs piétinent. Pendant des années, ils vont de rebondissements en suppositions, sans réussir à clore cette enquête aux multiples ramifications. Ils le savent, en France, chaque année, on recense de nombreux homicides non-élucidés. Pourtant, en octobre 2014, pr ès de vingt ans après les faits, l’affaire des meurtres de Perpignan va connaître un incroyable dénouement qui illustre avec force les progrès de la police scientifique, la volonté des enquêteurs et le courage des familles dans leur quête de vérité.

L'équipe