Liévin, 27 décembre 1974 : quand la mine assassine

France Inter
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Avec
  • André Verez Fils de mineur, Président de l'association des victimes de Liévin

C’est aussi l’histoire d’un siècle qui n'en finit pas de mourir, celui des mineurs de France, de la révolution industrielle et des cathédrales ouvrières. Liévin fut l’un des symboles de sa prospérité puis de son abandon. En un siècle, la mine a changé la vie, les villes et les territoires. Aujourd’hui encore, quand on roule sur les routes du Nord, on aperçoit les terrils, montagnes noires de résidus miniers. On traverse parfois des quartiers de mineurs, les corons, faits « de maisons identiques qui donnent sur des fenêtres semblables ». C’est ce temps qui paraît si lointain mais qui s’arrêta pourtant en France il y a à peine 20 ans, que l'on va traverser dans Affaires Sensibles .

Le monument dédié au 42 mineurs disparus dans la mine en 1974 rue des six Sillons à Liévin
Le monument dédié au 42 mineurs disparus dans la mine en 1974 rue des six Sillons à Liévin
© CC Lilas59

La catastrophe de Liévin, c’est aussi l’histoire des conditions de travail des mineurs et de leurs conséquences. De la mort instantanée et brutale par les coups de grisou et les accidents du fond du trou, comme celle, plus longue, terrible et insupportable, de ces hommes emportés par la silicose... Cette bombe à retardement.

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C’est enfin l’histoire de la fin d’un monde et de son souvenir que portent aujourd'hui les enfants des mineurs.

Pour parler de cette catastrophe et de son souvenir, nous accueillerons en seconde partie André Verez , fils d’André Verez, qui fut l’un des rescapés de l’accident meurtrier du 27 décembre 1974.

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