C’est à la Bastille, à Grenoble, que Nicolas Stoufflet nous emmène ce matin.
La capitale historique du Dauphiné est entourée de trois massifs principaux : Belledonne, Chartreuse, Vercors. Traversée par l’Isère et le Drac. Grenoble a été marquée par les Jeux Olympiques de 1968, à travers des équipements dont certains sont toujours présents, notamment le Stade de Glace, construction avant-gardiste pour l’époque (c’est l’actuel Palais des Sports). Tout comme l’Hôtel de ville, construit à la même période, avec un tour de 12 étages posée sur un socle.
Mais la ville de Grenoble est beaucoup plus variée qu’on pourrait le croire sur le plan architectural : de l’ancien parlement du Dauphiné aux immeubles contemporains du quartier de la presqu’île, en passant par les immeubles 19° puis Art nouveau et Art déco, et la Tour Perret, en béton armé, de 1925 et qui va être réhabilitée. Des constructions encore plus inattendues, comme un garage public des années 1930 avec un rampe d’accès assez incroyable, puisqu’elle a une forme hélicoïdale. Ce garage hélicoïdal est en plein centre-ville. Et franchement, si vous aimez l’histoire de l’architecture, vous avez à Grenoble de quoi satisfaire votre curiosité.
Entourée de montagne, Grenoble, en effet. Mais dans le centre, on peut aussi s’élever grâce au fameux téléphérique urbain, « les œufs de Grenoble », les bulles si on préfère, qui permettent de relier le cœur de ville à la colline de la Bastille. C’est un ancien site militaire, qui est devenu un lieu de promenade pour les Grenoblois. Et la première version de ce téléphérique a été créé dans les années 1930. Et si les téléphériques urbains étaient les moyens de transports de demain ?
Patricia Gallois est près de ces bulles de Grenoble. Elle dirige la régie du téléphérique et le site de la Bastille.
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