La critique de l'épanalepse François-François

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La critique de l'épanalepse François-François - Albert Algoud a tout compris
La critique de l'épanalepse François-François - Albert Algoud a tout compris
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François-François qui est à lui tout seul une figure de rhétorique a adoré le livre de Stéphane De Groodt et il le prouve !

Salut les amis ! Salut Nagui ! Et coucou  Stéphane !

Nagui, comme vous le savez, je kiffe tout ce qui est sémantique, phonétique, stylistique, linguistique, lexicologique, étymologique, onomastique, philologique, phonétique, phonologique… 

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Et donc, moi, dont le nom - François François - est une figure de rhétorique, à savoir une épanalepse, ou pour parler plus simplement aux membres complètement analphabètes de cette bande d’originaux, une répétition synthétique, qui me désigne comme l’incarnation de tous les François chanteurs… François Valéry, Fréderic François, Claude François, Jean-Pierre François, François Feldman, François Zardy…

Donc, moi, cher Stéphane, j’ai vraiment adoré ton livre…

Et à ma grande surprise je ne suis pas le seul ici. Quand j’ai demandé à Daniel Morin s’il l’avait lu, il m’a répondu, je le cite : Une ou deux phrases par page, voire trois ou quatre mots seulement… qui sont écrits très gros… avec des dessins…  Il s’est pas fait ièch, le De Groodt. Mais grâce à lui, c’est la première fois de ma vie  que j’arrive presque à lire les dix premières pages d’un bouquin…

Quant à moi si j’ai kiffé ton livre, Stéphane, c’est parce que je vois avec plaisir que contrairement à Alexis les Roubignols que tu préfères l’homophonie à l’homophobie… parce que tu aimes les mots - valise, les oxymores, les antithèses « Je gagne aux échecs, et je perds aux réussites. Cherchez l’erreur »

Parce que tu manies aussi le paradoxe, comme celui-ci qu’on pourrait croire signé Nagui : « J’espère que quand je serai grand, je serai toujours petit » 

Wahou ! Ça c’est de l’analyse littéraire de très haute volée ! A m’en faire brûler la rondelle !

« Autre chose », me disait d’ailleurs Leila… je la cite elle aussi : « autre chose que dans le Boomerang de Trapenard, boomerang qui ferait bien de lui revenir dans la tronche pour qu’enfin il la ferme ».

C’est violent, c’est saignant mais c’est aussi ça la Bande originale. Alors bon courage et bonne émission !

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