Nous sommes en juillet 1914, dans une Europe qui vit en paix, mais une paix si fragile…
- Gilles Candar Historien. Président de la Société d'études jaurésiennes.
C’est en juillet 1914 que nous partons aujourd’hui. En compagnie de Jean Jaurès, l’homme qui a voulu empêcher la guerre.
Juillet 1914… On s’agite dans les chancelleries et dans les casernes. Mais l’Europe alors est encore en paix, cet état, si « normal » en apparence qu’on en oublie qu’il est fragile. Dans quelques semaines, dans quelques jours, dans quelques heures, le « monde d’hier » (comme l’appelait avec nostalgie l’écrivain Stefan Zweig) sera englouti, anéanti dans un déchaînement de haine, de bombes et de millions de morts… De l’horreur des tranchées, au cri de « plus jamais ça ! » naîtra un drôle de monde, le XXe siècle.
On a du mal aujourd’hui à comprendre comment les esprits d’alors ont pu se laisser prendre : « Nous nous sentîmes emportés, écrira un ambassadeur, roulés dans une espèce de course vertigineuse, tourbillonnante, où les évènements se précipitaient vers un unique dénouement possible : la guerre. »
Il y eut pourtant quelques esprits éclairés. Jean Jaurès est de ceux-là. Depuis des mois, le député socialiste tente d’opposer l’humain, le respect du droit et de la démocratie à la logique de guerre. Un combat qu’il va payer de sa vie.
Gilles Candar est l'invité de Stéphanie Ducan
Les derniers jours de Jean Jaurès une fiction de Jean-Yves Le Naour
Avec:
- John Arnold
- Guillaume Marquet
- Pierre Louis-Calixte
- Pierre-Marie Schneider
- Joachim Salinger
- Hervé Furic
- Claire Boust
- Prise de son montage et mixage : Manuel Couturier, Emmanuel Armaing et Yacine Monnet
- Assistante à la réalisation : Cécile Laffon
- Réalisation : Benjamin Abitan
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration