Il y a 33 ans, en 2017, c’était un véritable enjeu de santé publique : l’air qu’on respirait à l’intérieur des maisons était parfois plus pollué que l’air extérieur.
Bienvenue en 2050, la chronique qui fait un saut dans le futur !
Aujourd’hui, 9 juillet 2050, à quoi ressemblent nos maisons ?
Nous vivons dans des maisons dépolluées. Les façades et les sols filtrent la pollution extérieure, le cocktail de polluants chimiques émis par les peintures, les colles, les moquettes est strictement contrôlé. Et même les meubles purifient l'air intérieur.
A Lagord, près de la Rochelle, sur un ancien site militaire reconverti en plateforme technologique dédiée au bâtiment durable, on teste la maison du futur.
Christophe Philipponeau, directeur du centre de recherche Tipee, accompagne l'innovation dans le bâtiment. Il est au micro de Sandy Dauphin.
Meubles dépolluants
Parmi les produits testés dans cette maison laboratoire, des meubles dépolluants imaginés par Arnaud Billard avec l'aide de chercheurs et de designers. Il ont créé une gamme de meubles purificateurs d'air comme une table de chevet en bois naturel conçue pour les chambres d'enfants. Des meubles dépolluants encore à l'état de prototype en 2017.
Comme beaucoup de produits et matériaux testés dans cette plateforme technologique de Lagord, les bureaux aussi ont été conçus pour soigner la qualité de l'air intérieur avec un système de ventilation on ne peut plus écolo.
Nous passons en moyenne 85 % du temps dans un espace fermé, logement, bureau, école, voiture, d'où l'importance de lutter contre la pollution de l'air intérieur, dont le coût pour la santé est estimé à 19 milliards d'euros par an par l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire.
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