L'inspecteur Harry, ministre de l'Intérieur

Photo de Clint Eastwood dans "L'Inspecteur Harry".
Photo de Clint Eastwood dans "L'Inspecteur Harry".  - Warner Bros
Photo de Clint Eastwood dans "L'Inspecteur Harry". - Warner Bros
Photo de Clint Eastwood dans "L'Inspecteur Harry". - Warner Bros
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Ce matin, Frédérick Sigrist est terrifié parce qu’il a été très attentif aux propos de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur qui a dit que l’on assistait à un "ensauvagement" de la société !

Et c’est là qu’il a réalisé que le confinement avait dû durer plus longtemps qu’il ne l’imaginait ! Parce qu’ok, on a vu réapparaître des espèces qu’on croyait disparues ! Des baleines, des oiseaux, François Hollande... Mais de là, à carrément découvrir des citoyens de retour à l’état sauvage ! 

Parce que lui en général quand il entend le mot "ensauvagement", il pense à ça : 

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Tarzan, bien évidemment ! Vous voyez qui est Tarzan ?  

Julien Doré avec des muscles qui se déplace de liane en liane ! Tarzan à Paris, pour aller de Place de Clichy à Châtelet, il prend la liane 13 puis correspondance liane 4.  

Il n’y a pas plus "ensauvagé" que ce personnage inventé par Edgard Rice Burroughs en 1912 ! Ce fils d’aristocrate anglais élevé par des gorilles ! 

Tout le monde se souvient de Greystoke, ce film où on voit que Christophe Lambert à l’état sauvage, il fait des meilleurs films que quand il est civilisé ! Il faut noter que dans le roman, contrairement aux adaptations qui en ont été fait ensuite, Tarzan a appris à lire et à écrire l’anglais, tout seul dans la jungle ce que son fils ne sait toujours pas faire après 4 mois d’école à la maison ! Tarzan, il n’avait pas droit aux écrans, ça doit être pour ça. 

Dans la pop-culture, c’est un grand classique d’avoir des figures d’êtres humains qui retournent à l’état sauvage, des gens qui font le chemin qui va d’Anthony Bellanger à Daniel Morin. Il y a Wolverine qui adore courir nu dans les bois ! Mowgli dans le livre de la jungle, avec cette chanson tirée du dessin animé qui est devenue l’hymne de toutes les ZAD de France :

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L’ours Baloo avec la voix de Claude Bertrand, gros adepte de la décroissance !

Il y a le Conan de John Milius qui nous présente un autre modèle de société ensauvagé : 

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On sent bien que Conan a pas bénéficié d’une éducation Montessori !

Bref, il y a un tas d’exemples de personnages de fiction qui seraient revenus à l’état sauvage et ce que l’on voit, c’est que l’ensauvagement vient souvent de l’environnement dans lequel on est plongé. 

Par exemple sa femme, à pieds, c’est la plus douce des êtres vivants, elle a la patience du Dalaï-lama sous Prozac. Au volant d’une voiture, c’est Alain Finkelkraut face à un "gilet jaune", elle est ensauvagée par la conduite en voiture. 

Dans la vie de tous les jours, Frédérick Sigrist : c'est une crème. Il est vraiment le prototype du bien-pensant bobo-humaniste que Valeurs Actuelles le soupçonne d’être. Il mange bio, local, il donne une éducation non genrée à ses enfants. Un lecteur aurait du diabète en lisant sa bio tellement son existence dégouline de bons sentiments. D'ailleurs, il aime tellement la diversité qu'il porte des chaussettes dépareillées. Vraiment, il est le cliché d’un cliché. 

Pourtant en matière de goûts cinématographiques, dès qu'il rentre dans une salle de cinéma, il devient un réac de première. Tous les films de Charles Bronson, Un justicier dans la ville, tous ces films qui te montrent des criminels odieux, dans des villes où la police ne peut plus rien. 

En général, au début du film, Charles Bronson, il est heureux, il sourit, et puis sa femme fait une terrible erreur, elle lui dit qu’elle l’aime et qu’elle est heureuse. Jamais faire ça dans les 10 premières minutes d’un film de Charles Bronson ! C’est une règle ! C’est comme quand Jean-Michel Blanquer dit que tout est sous contrôle dans les classes. On sait que ça va merder. Généralement, elle se fait tuer par une bande d’ensauvagés

Frédérick Sigrist, lui, n'a qu'une envie : c'est que Charles Bronson, il les retrouve et il les bute. Et puis, après, quand il sort du cinéma, il se rend compte le monde réel est pas comme le cinéma, sa femme ne lui a jamais dit qu’elle était heureuse et qu’elle l’aimait. 

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Le souci, c’est quand tu entends un ministre de l’intérieur parler comme Clint Eastwood dans une salle de cinéma. Parce que, plus on avance et plus il se demande si l’inspecteur Harry n'est pas devenu ministre de l’Intérieur.

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