Elle est la plus française des Divas de jazz américaines. Depuis "Close your Eyes", son premier album paru il y a vingt-quatre ans, elle nous envoute de sa voix limpide et de son phrasé délicat. La chanteuse Stacey Kent est l'invitée d'Augustin Trapenard.
Songs from other places, son nouveau disque, vient de paraitre. Elle y revisite des titres de Paul Simon, John Lennon, Paul McCartney ou encore George Gershwin ou Stevie Nicks, et chante sur les mots du Nobel de Littérature Kazuo Ishiguro. Pour cette émission exceptionnelle, elle est venue accompagnée de son pianiste Art Hirara pour nous interpréter trois morceaux. Stacey Kent est dans Boomerang.
Extraits de l'entretien
"C’est la vision qui fait le bon interprète. Souvent, je ferme les yeux et je vois les paroles et les images devant moi. Je peux alors interpréter ces histoires."
"Je suis devenue fataliste en lisant Jacques le fataliste. Tout ce qui est arrivé dans ma vie m’a poussé dans cette voie. Très jeune, j’étais déjà musicienne mais sans le savoir, car la musique ne faisait pas partie de notre univers à la maison."
"Le français est la plus belle langue du monde. Les fans insistent toujours pour que je chante en français, ils veulent entrer dans cet univers même s’ils ne comprennent pas les paroles."
"Je chante comme je parle. C’est la mère nature qui a fait ça. Je sais que j’ai une voix qui est déjà expressive et douce, mais il faut bien l’utiliser: c’est un mélange de travail, de production et de naturel."
"L’espoir est toujours présent dans mes chansons. Il passe par la vibration, la résonance de ma voix. Je suis quelqu’un d’assez triste, mais dès que je chante, je suis ok. C’est pareil pour les autres: l'espoir est construit dans le fait de la chanson."
Programmation musicale
- STACEY KENT - American Tune
- STACEY KENT - Les voyages
- STACEY KENT - La valse des lilas
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Stagiaire
- Autre
- Autre
- Coordination