Dans les yeux de Léa Seydoux

Palme d’Or pour son rôle dans La vie d’Adèle, James Bond Girl, nouveau visage du cinéma de Wes Anderson, présente aussi bien chez Tarantino, Desplechin, Bonello, Dolan ou Dumont, elle fait partie de ces actrices françaises qui rayonnent au-delà de nos frontières.

Elle est à l’affiche de L’histoire de ma femme, de la cinéaste hongroise Ildiko Enyedi, en salle aujourd’hui, et y joue une épouse plus insondable et magnétique que jamais. Léa Seydoux est dans Boomerang.

Extraits de l'émission

"La chose la plus importante quand on joue, c'est d'écouter l'autre".

"Le cinéma est au même niveau que la littérature, la musique ou la peinture. Ils sont a priori un luxe car non-essentiels, mais ils le sont totalement, en réalité."

"Avant MeToo, il est vrai que j’ai dénoncé une certaine emprise, un harcèlement moral, une manipulation. Je n’ai pas été soutenue, mais plutôt écrasée. Rétrospectivement, je trouve ça assez fou."

"J’aime les personnages qui n’offrent pas de réponses, mais qui posent des questions. J'aime à dire que je traverse les films, et j’aime que la vérité, même subjective, triomphe".

"J’ai toujours eu peur de ne pas faire partie du monde, peur d’être trop chaotique. Quand j’ai commencé à être actrice, c’était un besoin d’existence, c’était une nécessité".

Carte blanche

Pour sa carte blanche Léa Seydoux a choisi rendre hommage à Gaspard Ulliel, en lisant un extrait du roman Jean-Luc Lagarce, adapté en film par Xavier Dolan, dans lequel ils ont joué ensemble.

Programmation musicale

JANIS IAN – AT SEVENTEEN

EMILY LOIZEAU – CELLE QUI VIT VERS LE SUD