Rancard avec Hervé Vilard

Le chanteur français Hervé Vilard en mai 2018 à Paris
Le chanteur français Hervé Vilard en mai 2018 à Paris  ©Maxppp - Guillaume Georges
Le chanteur français Hervé Vilard en mai 2018 à Paris ©Maxppp - Guillaume Georges
Le chanteur français Hervé Vilard en mai 2018 à Paris ©Maxppp - Guillaume Georges
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En chantant l'amour, il est devenu l'un des chanteurs les plus populaires de son temps. Depuis près de quinze ans, il se raconte. Après "L’âme seule" et "Le bal des papillons", il achève sa trilogie autobiographique, ô combien romanesque, avec "Du lierre dans les arbres". Hervé Vilard est l'invité d'Augustin Trapenard.

Avec
  • Hervé Vilard Auteur compositeur, chanteur

Dans Du lierre dans les arbres, il raconte la fin de sa parenthèse sud-américaine et son retour à Paris, au crépuscule des années 70, sur fond de disparitions, de rencontres fugaces et d’interrogations. On parle de poésie, de Marguerite Duras, de rédemption, mais aussi de ce que signifie être un chanteur populaire. Hervé Vilard est dans Boomerang.  

Carte blanche

Pour sa carte blanche, Hervé Vilard a choisi de lire un texte d'Abd Al Malik, "Circule"

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Extraits de l'entretien

"L’insolence m’a nourri toute ma vie. Je me suis permis, comme on dit. Quand on vient de nulle part et qu’on n’appartient à personne, il ne reste pas grand chose : l’insolence en est une."

"La gloire ne m’intéressait pas beaucoup : ce qui m’intéressait, c’était de voir le monde, et je l’ai vu, ça je peux le dire."

"On dirait que les gens de ce métier n’aiment pas le peuple. Or, moi, je n’ai chanté que pour le peuple. Un chanteur populaire, c’est un chanteur aimé du plus grand nombre : c’est dans le dictionnaire. Mais il faut aussi être mal né pour être populaire, je crois."

"Marguerite Duras, c’était ma copine. Elle était émouvante. Je crois qu’elle aimait mes mots, qu'elle était toujours étonnée des gens qui savaient écrire des chansons. La dernière fois que je l’ai vue, j’ai murmuré Capri à son oreille…"

"Un jour, Malraux dit à Cordier, devant moi : mais pourquoi devenir chanteur, ça ne veut rien dire ! J’interviens, et je lui réponds : monsieur le ministre, allez voir chanter Jacques Brel à l’Olympia, ça vaut bien un Chagall!"

"On m’en a beaucoup voulu de rendre publique mon homosexualité. On m’a dit que ma carrière était finie, on m’a parfois banni. Mais je m’en fous totalement : je m’étais juré de ne pas mentir !"

Programmation musicale

  • HERVE VILARD - Capri c'est fini
  • LONDON GRAMMAR – Californian Soil

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