Juste avant le couvre-feu une virée nocturne avec les "colleureuses" du collectif CFP (Collages Féminicides Paris) qui ne vont pas se taire pour autant !
Né il y un an pendant l'été 2019, le collectif s'empare des murs avec une charte graphique simple et efficace, une typo qui tape, contre les féminicides, les violences conjugales, l'homophobie aussi.
Des grosses lettres noires peintes sur des feuilles A4 collées sur les murs et qui forment des slogans : "Ras le viol ! ", "Ni una menos", des phrases: "Les injonctions à la minceur tuent ", "L’alcool n’est pas une excuse", " Je ne rase ni les murs ni ma chatte", et des témoignages plus long aussi : "J'avais 14 ans, j 'ai dit non mais j'ai été harcelée, physiquement et moralement par mon petit copain jusqu'à que je cède. Céder n'est pas consentir..."
Pour l’instant, moi je suis homme "cis", cisgenre, pas transgenre puisque je pense correspondre au sexe masculin assigné à ma naissance et les actions du collectif collages féminicides Paris sont non-mixtes, les hommes cis n'y participent pas car appartenant à un groupe social dominant et potentiellement discriminant, mais j’ai été invité, quand même, pas pour coller, mais pour donner à entendre !
#NousToutes collectif féministe engagé contre les violences sexistes, sexuelles, économiques, psychologiques, verbales et physiques faites aux femmes.
Bastamag « À nos sœurs assassinées »
Le Monde « Aux femmes assassinées, la patrie indifférente »
Chanson : Chilla - Si j'étais un homme
Réalisation Jêrome Chélius
Et avec le couvre-feu, non, les "colleureuses" des collectifs Collages Féminicides de Paris et d’ailleurs ne vont pas se taire pour autant, le livre restera ouvert et les scribes à la tâche, le jour ou au petit matin pour que lire et écrire délivrent.
C’est bientôt demain on se trouve vendredi prochain à l’antenne ou en podcast !
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