Un hymne à l'enfance et à l'imaginaire, en cette veille de veillée de Noël...
"Prends cette histoire, chère Alice !
Place-là, de ta douce main,
Là où les rêves de l’Enfance
Reposent, lorsqu’ils ont pris fin,
Comme des guirlandes fanées
Cueillies en un pays lointain."
C’est par ce poème bucolique que le révérend Charles Lutwige Dodgson, plus connu sous son nom de plume, Lewis Carroll, dédie à la petite fille qui l’a inspiré son célèbre roman, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles, publié en 1865.
Tout commence par un bel après-midi d’été, trois ans auparavant. Le 4 juillet 1862, Dodgson, alors professeur de mathématiques dans un collège d’Oxford, invite les filles de son directeur, Monsieur Liddell, à faire une promenade en bateau. A bord de la barque, les trois ravissantes fillettes - Lorina, Alice et Edith, âgées de 13, 10 et 8 ans -, le prient de leur raconter une histoire.
Vingt-cinq ans plus tard, se souvenant de cette scène, Lewis Carroll écrit (je cite) : « Bien des années ont passé, mais je me rappelle distinctement, à l’heure où j’écris ces lignes, comment, cherchant un thème féérique original, j’avais, pour commencer, expédié mon héroïne au fond d’un terrier de lapin, sans avoir la moindre idée de ce qui se passerait ensuite ».
La suite, nous la connaissons tous. Improvisée au fil de l’eau, le récit d’Alice au pays des merveilles est devenu l’un des chefs d’œuvres de la littérature enfantine. Symbole du « non-sense » anglais, il est aussi un conte plein d’humour sur les inconvénients de grandir, et le fantasme de rester petit.
Comme Alice plongeant dans le terrier, explorons à notre tour les méandres de l’imaginaire empruntés par Lewis Carroll...
Nous parcourrons la traduction de Jacques Papy, dans la collection Folio Classique.
Programmation musicale :
Hooverphonic, « Deep forest »
Luis Armstrong, « Winter wonderland »
Joyeuses Fêtes !
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