La Montagne Magique, de Thomas Mann

Écrit entre 1911 et 1922, après un séjour de l’écrivain allemand à Davos, en Suisse, où il accompagne sa femme en cure, La Montagne Magique de Thomas Mann compte, auprès de l’ Ulysse de James Joyce, et de L’Homme sans qualités de Robert Musil, parmi les chefs-d’œuvres de la littérature européenne du XXe siècle.

Publiées dans les années 1920-1930, ces trois sommes magistrales ont ceci en commun qu’elles font l’autopsie d’une même société, décadente et menacée : celle de l’Occident avant le traumatisme de la Première Guerre mondiale.

La Montagne Magique est un roman vertigineux qui explore les mystères de la vie et de la mort, de l’amour et de la maladie ; ce « roman du temps », comme le présente lui-même Thomas Mann, dans son avertissement au lecteur :

Ce n’est donc pas en un tournemain que le conteur en finira de l’histoire de Hans. Les sept jours d’une semaine n’y suffiront, non plus que sept mois. Le mieux sera qu’il ne se demande pas d’avance combien de temps s’écroulera sur la Terre, tandis qu’elle le tiendra dans ses filets. Après tout, mon Dieu ! ce ne seront peut-être pas tout à fait sept années !

Référence bibliographique

Avec les extraits suivants de La Montagne Magique de Thomas Mann, dans la traduction de Maurice Betz, paru en collection Le Livre de Poche en 1991 :

• Chapitre II : Chez les Tienappel, de l’état moral de Hans Castorp : portrait du héros
• Chapitre V : Seigneur, je vois ! : la séance de radiographie
• Chapitre V : Nuit de Walpurgis : Hans Castorp amoureux
• Chapitre VI : En soldat et en brave : Hans Castorp endeuillé
• Chapitre VII : Le coup de tonnerre : un réveil brutal
• Chapitre VII : Épilogue

Archives INA

Avec les voix de Thomas Mann et Jean Cocteau.