Un Buy Européen Act, l’idée fait son chemin

Emmanuel Macron souhaite mettre en place un Buy Europeen Act. Mais qu'est-ce que c'est ?
Emmanuel Macron souhaite mettre en place un Buy Europeen Act. Mais qu'est-ce que c'est ? ©AFP - Francois Mori / POOL
Emmanuel Macron souhaite mettre en place un Buy Europeen Act. Mais qu'est-ce que c'est ? ©AFP - Francois Mori / POOL
Emmanuel Macron souhaite mettre en place un Buy Europeen Act. Mais qu'est-ce que c'est ? ©AFP - Francois Mori / POOL
Publicité

Emmanuel Macron en a fait un élément de son programme : le nouveau président de la République souhaite la mise en place d’un Buy Européen Act.

Rappelons ce qu’est un Buy Européen Act : c’est une copie de ce que font les Américains avec le Buy American Act. Il s’agirait en fait de réserver les marchés publics européens aux entreprises qui localisent 50% de leur production en Europe.

Pour faire simple, Emmanuel Macron souhaite réserver 50% des marchés publics européens, aux entreprises européennes. Une proposition qui fait grincer des dents à la commission qui ne voit jamais d’un bon œil tout ce qui peut entraver la libre concurrence. Pourtant, l’idée commence à faire sérieusement son chemin car beaucoup de pays européens, à commencer par l’Allemagne, en ont assez de voir le marché européen ouvert à tout vent alors que les autres pays se protègent.

Publicité

Franck Proust, député européen, répond aux questions de Stéphane Leneuf.

Dans le reste de l'actualité européenne

  • L'obésité augmente encore chez les jeunes européens

C’est le Guardian qui a révélé cette semaine cette nouvelle étude de l’OMS où il apparaît qu’un adolescent européen sur cinq est en surpoids. Un taux d’obésité en forte augmentation. Ainsi en Angleterre et au Pays de Galles, un quart des ados consomment des sucreries. Il ressort de cette étude que les jeunes européens passent 60% de leurs temps en position assise. Un problème qui touche tous les pays. En Europe, relève l’OMS, 19% des adolescents sont obèses. Ce sont les pays du sud qui sont le plus touchés mais le phénomène augmente dans les pays de l’Est de l’Europe.

  • En Italie, le gouvernement cède une centaine de bâtiments historiques gratuitement, dont des châteaux

Mais on se doute bien que cette cession ne se fait pas à n’importe quelles conditions. Il faut s’engager à restaurer les sites. Il faut également que les repreneurs présentent un plan de transformation des lieux pour les rendre attractifs pour l’industrie touristique comme des hôtels ou des restaurants. Pour motiver des repreneurs, ils se verront appliquer un avantage fiscal appelé « art bonus « c’est-à-dire un crédit d’impôt pouvant atteindre 65% pour les particuliers et les entreprises qui investissent dans le patrimoine culturel du pays.

L'équipe