La réalité virtuelle d'Inarritu

Alejandro innaritu
Alejandro innaritu ©Getty -  Donna Ward
Alejandro innaritu ©Getty - Donna Ward
Alejandro innaritu ©Getty - Donna Ward
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Cannes fête ses 70 ans, raison de plus pour regarder vers le futur…

Le journal d'Eva Bettan

La réalité virtuelle, avec aux commandes le grand cinéaste mexicain : Alejandro Inarritu, sur un sujet on ne peut plus d’actualité : les clandestins .

L'expérimentation commence demain, et Eva Bettan a pu la tester en toute exclusivité. Elle nous raconte.

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L'expérimentation s'appelle : « carne y aréna », qui veut dire chair et sable, et le sous-titre : virtuellement présent, physiquement invisibles. Les invisibles, ce sont ces clandestins que nos sociétés ne veulent pas voir. L’innovation véritable, ce que la nouveauté technique n’est pas expérimentée comme un terrain de jeu, elle et utilisée pour un propos et un propos brulant.

La première chose a voir : un mur, de tôles ondulées ; authentique morceau de clôture entre les États unis et le Mexique

Interview Alejandro innaritu

Ensuite, il faut entrer dans une petite pièce, pleine de chaussures usagées, véritables chaussures de clandestin. Dans la pièce de l’expérience, a vue d’œil, une centaine de m2 , au sol du sable, celui de l’étendue entre Mexique et États Unis : il faut enlever ses chaussures. Un masque sur les yeux , un casque sur les oreilles, on peut se déplacer comme on veut...

Le spectateur assiste à une scène d'interpellation : une dizaine d’ hommes femmes et enfant parlant espagol arrivent, surgissent un hélicoptère, et 2 voiture de police : c’est une scène d’interpellation. Le spectateur décide où se positionner, décide de se mettre avec les clandestins… 6 minutes pour être à leur place...

La B.O. par Patrick Cohen

Cannes fête ses 70 ans... Lors du premier festival de Cannes en 1946, on a pu voir et entendre la chanson :"Put a blame on mame". La flamboyante Rita Hayworth dans le film Gilda, un sommet de sensualité lorsqu'elle retire son long gant noir, mais ce n'est pas sa voix, est en doublée par Anita Elli.

En revanche, Rita Hayworth est crédité sur une autre version de la chanson, où question sensualité c'est pas mal non plus : on la voit un peu plus tôt dans le film assise sur le tapis de jeu d'une table de casino et s’accompagnant à la guitare

Extrait de la bande originale du film "Gilda" de Serge Leroy.

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