

Certes, à Cannes il y a les stars, les grands acteurs, les vedettes…
Le journal d'Eva Bettan
Mais c’est aussi le lieu où l’on découvre de nouveaux visages, de nouveaux acteurs, et c’est une des fonctions et aussi des joies d’un festival. On se sait rien d’eux quand on les découvre à l’écran, ils sont un personnage, modelés par un réalisateur… C’est ainsi que ce font les présentations : bonjour amoureuse volage, malade et militant, jeune raciste, réfugié syrien, l’aura du cinéma les a enveloppés.
De nouveaux visages dont nous nous souviendrons
Aimer n’empêche pas d’avoir un Amant d’un jour (titre du film de Philippe Garrel). Est-ce la manière de tourner de Garrel - qui l’a recrutée au conservatoire où elle étudie encore - qui la rend ainsi, opaque et lumineuse ? On écoute Louise Chevillotte.
Malade du sida dans les années d’hécatombe, il milite à acte up… C'est son rôle dans 120 battement par minute de Robin Campillo… Du panache, du cran, de la folie, il s’appelle Nahuel Perez Bizcayart.
Il s’appelle Mathieu Lucci, il a été repéré à la sortie de son lycée à la Ciotat pour jouer un jeune raciste, dans L’Atelier de Laurent Cantet.
-à ce réfugié syrien en Hongrie, Zsombor Jéger apporte une innocence, une profondeur… Il n’était pourtant qu’un second choix, le réalisateur hongrois, Kornel Mundroczo, pour Jupiter’s moon, l’a choisi lui, un hongrois, par ce qu’il n’a pas pu prendre un syrien.
On les retrouvera certainement, et on se souviendra de la première fois.
La B.O. par Patrick Cohen
Jean-Luc Godard est réapparu hier à Cannes sous les traits de Louis Garrel, fils de Philippe, dans le film de Michel Hazanavicius . Le film est discuté mais pas l'acteur, qui a tous les talents, y compris celui de chanteur.
On écoute "Je n'aime que toi" dans le film "Les chansons d'amour" de Christophe Honoré, chansons écrites par Alex Beaupain
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