Parlez-vous le Cannes ?

Kornel Mundruczo, réalisateur de "Jupiter's Moon"
Kornel Mundruczo, réalisateur de "Jupiter's Moon" ©Radio France - Nicolas Mathias
Kornel Mundruczo, réalisateur de "Jupiter's Moon" ©Radio France - Nicolas Mathias
Kornel Mundruczo, réalisateur de "Jupiter's Moon" ©Radio France - Nicolas Mathias
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L’ADN d’un festival comme Cannes : des films de tous les pays, dans toutes les langues, et c'est une expérience singulière....

Eva Bettan nous parle d’une langue qui n’existe que pendant 12 jours, celle que constituent dans nos têtes, le télescopage d’à peu près toutes les langues du monde, entendues dans des films de partout ….

Et ce qui est vertigineux c’est que, à l’intérieur de chaque langue, il y a le langage propre à chaque cinéaste, ce qui le fait lui, ce qu’il a dire……Ce n’est donc pas l’ONU, ces cinéastes ne représentent qu’eux même, et pourtant mieux que des ambassadeurs, ils nous disent le monde et nous-même.

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48h de festival

Faisons une petite expérience, en 48 heures de festival, entre hier et aujourd’hui voici ce qui s’est ou va se passer :

Un russe, Andrey Zvyagintsev, et un américain, Todd Haynes, mettent en scène des enfants qui quittent leurs familles, qui partent de chez eux…

On ne plaint pas les petits Américains qui partent, même si c’est difficile, ils ont un but. Ils sont dans la vie et la caméra est avec eux.

La camera est très peu avec Aliocha, le petit garçon russe… Elle est avec ses parents, après son départ, ces parents qu’il encombrait, qui ne voulaient plus de lui, et du coup, son acte, de disparaître, est fracassant ...

C'est un thème dominant, mais déjà, d'horizons différents, on a pu voir déjà des films sur les migrants...

Deux traitements radicalement différents, de Grande Bretagne, on a vu un documentaire militant classique de Vanessa Redgrave... Alors que venant de Hongrie, le pays européen le plus dur envers les migrants, le cinéaste Kornel Mundruczo choisit le ton de la fable assez délirante, teintée de fantastique, qui sonne de manière insolente !

La B.O. par Patrick Cohen

Agnès Varda, qui sera l'invitée du 8h20 de la matinale pour son film Visages Villages. Il a quarante, en 1977, Varda nous parlait du droit des femmes dans "L'une chante, l'autre pas"

On écoute "La Femme bulle" musique de François Wertheimer et paroles d'Agnès Varda pour le film "L'Une chante, l'autre pas" d'Agnès Varda