Carlos Alcaraz, le nouveau prodige espagnol du tennis

Carlos Alcaraz, 18 ans, affirme qu'il peut gagner un grand chelem cette année. Il est prêt.
Carlos Alcaraz, 18 ans, affirme qu'il peut gagner un grand chelem cette année. Il est prêt. ©Getty - Getty
Carlos Alcaraz, 18 ans, affirme qu'il peut gagner un grand chelem cette année. Il est prêt. ©Getty - Getty
Carlos Alcaraz, 18 ans, affirme qu'il peut gagner un grand chelem cette année. Il est prêt. ©Getty - Getty
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Carlos Alcaraz, 18 ans, est à suivre de près au Masters 1000 de Monte Carlo, diffusé sur Eurosport. Derrière la carrière fulgurante de ce joueur, il y a une touchante histoire de passage de relais : enfant, il était un immense fan de Rafael Nadal.

Novak Djokovic a été éliminé hier dès l'entrée du Masters 1000 de Monte Carlo : le Serbe a raté son retour à la compétition après des mois d’absence. Et pourtant même sans lui, même sans le numéro 1 mondial, ce tournoi de Monte Carlo est un rendez-vous important, à regarder sur Eurosport. Car il faut suivre de près le nouveau prodige du tennis : Carlos Alcaraz, qui affrontera l’Américain Sebastian Korda en 16ème de finale ce mercredi à 11h. Alcaraz : on n’a pas fini d’entendre parler de cet Espagnol de 18 ans seulement. Il vient de remporter le Masters 1000 de Miami, dont il est désormais le plus jeune vainqueur. Son jeu est brillant.

Du feu dans le bras

La relève espagnole serait-elle assurée ? En tout cas, l’histoire est belle car Carlos Alcaraz, quand il était enfant, était un immense fan de Rafael Nadal. Aujourd’hui, comme Nadal, il impressionne sur terre battue. Arnaud Di Pasquale, ancien joueur de tennis et consultant sur Eurosport :

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C’est vrai que c’est génial : il a grandi avec l’image de Nadal, maintenant il joue à ses côtés. L’élève rattrape le maitre, doucement, ou en tout cas il réduit l’écart. C’est un joueur très offensif, qui a de la dynamite dans les jambes, du feu dans le bras. Il est vraiment très complet. Il joue très juste aussi, il a un sens tactique très développé. Et il n’a que 18 ans ! Ce n’est pas juste un feu de paille, au vu de sa régularité.

Arnaud Di Pasquale estime même que Carlos Alcaraz est un joueur encore plus complet aujourd’hui que ne l’était Rafael Nadal au même âge.

Cela ne veut pas dire qu’il aura la même carrière ! Mais il est très solide physiquement et mentalement. D’ailleurs il est impossible de savoir précisément comment se forge le mental des grands sportifs, mais il se nourrit sans doute d’admiration. Les heures que le jeune Alcaraz a passées à regarder les matchs de son idole ont sans doute bâti sa ténacité. Alcaraz a déclaré récemment qu’il pouvait gagner un grand chelem cette année. Peut-être pas Roland Garros, a-t-il pris soin de préciser... Mais il est prêt.

¡ Vamos, Carlos !

Ce gosse réalise son rêve et nous en sommes les témoins. La logique du sport (et des sports individuels en particulier) c’est qu’à la fin il n’y a qu’un seul gagnant, qu’une seule gagnante. Mais ce passage de relais vient nous rappeler que la victoire d’un immense champion est féconde, parce qu’elle en inspire d’autres après lui. Le destin individuel d’un grand sportif prend une tournure collective. Ainsi est assurée une continuité du spectacle et de l’émotion. La relève, c’est la possibilité que ce qu'a accompli Nadal perdure après la fin de sa carrière. Nadal, 35 ans, a remporté 21 titres en grand chelem : record absolu chez les hommes. Côté femmes, signalons que Serena Williams affiche 23 titres au compteur.

Vous l’aurez compris, je trouve très touchante cette histoire de passage de témoin. Autant vous dire que le jeune Alcaraz n’a pas intérêt à me décevoir tout à l’heure, ni dans la suite de la compétition à Monte Carlo. Pour reprendre un encouragement souvent associé à son idole, je lui adresse un enthousiaste : « Vamos, Carlos ! »

Seizièmes de finale du Masters 1000 de Monte Carlo de tennis, à suivre sur Eurosport. Le match entre Alcaraz et Korda est prévu ce mercredi à 11h.